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La direction de la SNCF a réuni jeudi soir par visioconférence les syndicats du groupe public pour éviter que la grève des contrôleurs, qui va perturber le weekend de Noël, ne se prolonge au Nouvel An.
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La CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots sont conviés alors que le gouvernement a mis la pression sur la direction de la SNCF pour trouver une solution avant le week-end du Nouvel An, lui aussi menacé par un préavis de grève.
Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait initialement prévu de réunir les syndicats vendredi matin. "Je ne comprends pas cette grève", a concédé le patron du groupe, rappelant qu'il n'y avait "aucun appel à la grève d'aucun syndicat".
Sur les ondes, les membres du gouvernement défilent depuis mercredi pour condamner une grève "incompréhensible et injustifiable", selon les termes du ministre des Transports Clément Beaune, qui a toutefois balayé l'idée d'une réquisition des grévistes.
"Ce que nous attendons de la direction de la SNCF aujourd'hui, c'est qu'elle trouve une solution dans les prochaines heures, je dis bien dans les prochaines heures", avait déclaré Bruno Le Maire sur Sud Radio jeudi matin.
-Remboursement à 200%-
Les clients de la SNCF ont commencé à recevoir des courriels leur proposant une compensation à 200% en bons d'achat, qu'ils aient réussi à échanger leurs billets ou non.
Avec les annulations de certains voyageurs, quelques places étaient encore disponibles jeudi soir sur les principaux trajets. Mais les trains supprimés ou complets ont poussé de nombreux d'entre eux à se tourner vers les autocars ou le covoiturage.
Et BlaBlaCar Bus dit doubler certaines rotations pour jeudi et vendredi, entre Paris et plusieurs villes dont Nantes, Lyon ou Rennes.
"Il y en a ras le bol, ça devient vraiment une catastrophe. Non, on ne peut pas prendre en otages des gens sans arrêt", se plaignait à la gare de Lyon Christian Petit, retraité.
- Grévistes injoignables -
Près de la moitié des contrôleurs seront en grève ce week-end, provoquant l'annulation d'un train sur trois vendredi, de deux trains sur cinq samedi et dimanche, surtout des TGV.
"On a tout donné pour éviter la grève", a rappelé M. Farandou, insistant sur les négociations annuelles obligatoire qui ont entériné début décembre une revalorisation salariale moyenne de près de 6% en 2023 pour les cheminots, d'après lui.
"Et pour les chefs de bord TGV, on a même ajouté 1,5 point de plus", a-t-il souligné. "On a mis de l'emploi, on a donné la garantie qu'il y ait deux chefs de bord par TGV et on a pris des engagements de déroulement de carrière". Jean-Pierre Farandou évalue le coût de la grève à plusieurs dizaines de millions d'euros.
"Les dédommagements vont coûter plus cher que les mesures demandées par la chefs de bord", a ironisé Fabien Dumas, secrétaire fédéral SUD-Rail, qui n'appelle pas lui-même à la grève.
"Ce qui a été mis sur la table par la direction pour les chefs de bord était très loin des revendications", a-t-il dit à l'AFP. "On négocie depuis début novembre donc renvoyer aux salariés la responsabilité des trains supprimés, je trouve la ficelle un peu grosse".
Mais les syndicats ne sont pas à l'aise face à cette grève qu'ils ne maîtrisent pas.
"Cette situation est inacceptable", a lancé le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.
La CFDT-Cheminots n'a pas appelé à la grève mais, comme la CGT-Cheminots et SUD-Rail, a malgré tout maintenu son préavis, ce qui donne le cadre aux contrôleurs pour arrêter le travail.
Le collectif, lui, est injoignable, et leur groupe privé n'est plus visible sur Facebook.