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Les Etats-Unis ont rejoint un nombre croissant de pays qui ont décidé d'imposer des contrôles aux passagers en provenance de Chine, où la levée des restrictions sanitaires entraîne une explosion de cas de Covid-19.
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Trois ans après l'apparition des tout premiers cas de coronavirus à Wuhan (centre), la Chine a mis fin sans préavis le 7 décembre à sa politique draconienne dite du "zéro Covid".
Elle a permis depuis 2020 à la population d'être largement protégée du Covid, grâce à des tests de dépistage généralisés, un suivi strict des déplacements mais également des confinements et quarantaines obligatoires dès la découverte de cas.
Depuis la levée des restrictions, les hôpitaux chinois sont submergés par une déferlante de malades pour la plupart âgés, et vulnérables car peu ou pas vaccinés.
En dépit du rebond épidémique, les autorités vont cesser le 8 janvier les quarantaines obligatoires à l'arrivée en Chine, et autoriser les Chinois à de nouveau voyager à l'étranger, après trois ans de frustrations.
Par précaution, les Etats-Unis et plusieurs pays ont annoncé qu'ils exigeraient des tests PCR négatifs des passagers en provenance de Chine.
Le Japon prendra une mesure similaire dès vendredi. En Europe, l'Italie, durement frappée par le Covid-19 en 2020, a également annoncé des tests obligatoires.
Sans nommé explicitement de pays, Pékin a appelé jeudi à privilégier des mesures "scientifiques" qui n'entravent pas les échanges humains.
- "Faits pour salir" -
La Chine maintient ses frontières largement fermées aux ressortissants étrangers depuis 2020.
Le pays ne délivre plus de visas touristiques depuis bientôt trois ans et impose une quarantaine obligatoire à l'arrivée. Cette mesure d'isolement sera levée le 8 janvier mais un test de dépistage de moins de 48H sera toujours exigé.
En France, le président Emmanuel Macron a "demandé des mesures adaptées de protection" des Français au gouvernement.
A Bruxelles, la Commission européenne se réunira jeudi pour "discuter (...) de possibles mesures pour une approche coordonnée" des Etats de l'UE.
Un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, a fustigé jeudi "certains commentaires [...] faits pour salir (la Chine) et qui ne correspondent pas à la réalité."
Le porte-parole réagissait à une question sur la couverture de "certains médias occidentaux".
A l'aéroport international de Pékin-Capitale, la plupart des Chinois interrogés jeudi par l'AFP se montraient compréhensifs des mesures prises à l'égard de la Chine.
"Chaque nation a ses propres inquiétudes et sa manière de se protéger", estime Huang Hongxu, 21 ans, soulignant que la propagation possible de nouveaux variants était une source de préoccupation.
"Ces mesures ciblant les passagers en provenance de Chine sont temporaires" et justifiées par "l'inquiétude" autour de la réouverture de la Chine, remarque Wu Jing, une Pékinoise.
- "Discriminatoire" -
Un voyageur a pour sa part qualifié ces mesures d'"inutiles" auprès de l'AFP.
"C'est un peu discriminatoire", souligne Hu, qui n'a pas souhaité donner son nom complet.
En Chine, "notre politique Covid pour les arrivées internationales est appliquée (de la même façon pour tous)", fait remarquer le jeune homme de 22 ans.
"Pourquoi les autres pays doivent accorder un traitement spécial aux arrivées de Chine?", s'interroge-t-il.
Sur le front épidémique en Chine, les hôpitaux luttent contre une recrudescence des cas qui touche le plus durement les personnes âgées.
A Shanghai, des journalistes de l'AFP ont vu jeudi des patients masqués être acheminés sur des civières vers un grand hôpital de la ville. Dans l'établissement, un malade s'est plaint d'avoir attendu quatre heures pour obtenir des médicaments.
A Tianjin (nord), près de Pékin, l'AFP a vu deux hôpitaux submergés de patients atteints du Covid. Les médecins doivent travailler sans relâche même s'ils sont contaminés, a indiqué l'un d'eux.
En dépit du contexte, seuls 5.000 nouveaux cas et un décès ont été annoncés jeudi par le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).
Des chiffres qui ne semblent plus refléter la réalité, les dépistages généralisés n'étant désormais plus obligatoires.