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La France et le Royaume-Uni ont rejoint vendredi un nombre croissant de pays dans le monde ayant décidé d'imposer des contrôles aux passagers venant de Chine, après la levée par Pékin de restrictions anti-Covid, une précaution jugée "compréhensible" par l'OMS.
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En dépit d'une recommandation d'une agence européenne pour la santé, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), jugeant "injustifié" un dépistage dans l'UE au vu du niveau d'immunité en Europe et de la présence des mêmes variants du Covid-19 qu'en Chine, Paris et Madrid ont décidé de mesures de contrôle.
Elle a permis depuis 2020 à la population d'être largement protégée du virus, grâce à des tests de dépistage généralisés, un suivi strict des déplacements mais au prix de confinements et quarantaines obligatoires dès la découverte de cas.
Ces mesures extrêmes, qui tenaient le pays largement isolé du reste de la planète, ont porté un rude coup à la deuxième économie mondiale et provoqué en novembre des manifestations de mécontentement inhabituelles.
Depuis la levée des restrictions, les hôpitaux chinois sont submergés par une déferlante de malades pour la plupart âgés, et vulnérables car peu ou pas vaccinés, tandis que nombre de pharmacies manquent de médicaments contre la fièvre.
- Europe divisée -
En dépit du rebond épidémique, les autorités vont cesser le 8 janvier les quarantaines obligatoires à l'arrivée en Chine, et autoriser les Chinois à voyager à l'étranger, après trois ans de frustrations.
Par précaution, les Etats-Unis et plusieurs pays, dont l'Italie, le Japon ou Israël, ont annoncé qu'ils exigeraient des tests négatifs des passagers provenant de Chine. La Corée du Sud a pris vendredi une décision similaire, effective jusqu'à février 2023.
L'Espagne a prévu de son côté d'exiger "un test négatif" ou "un schéma complet de vaccination" pour les voyageurs venant de Chine.
La France, a annoncé le gouvernement, et le Royaume-Uni, selon des médias, ont dans la foulée aussi décidé d'imposer des tests négatifs aux voyageurs venant de Chine.
Illustrant les divisions en Europe sur la réponse à apporter à la nouvelle situation en Chine, l'Allemagne a plaidé pour sa part en faveur d'une surveillance des variants du Covid dans les aéroports européens, sans aller jusqu'à imposer des tests. La Suisse a indiqué vendredi ne pas prévoir de renforcer ses contrôles des voyageurs venant de Chine.
Les mesures de précaution prises par certains pays dans le monde sont "compréhensibles" au vu du manque d'informations fournies par Pékin, a estimé le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. "En l'absence d'informations complètes venant de Chine, il est compréhensible que des pays prennent les mesures dont ils pensent qu'elles protègeront leurs population", a-t-il déclaré.
Pékin a rétorqué que ses statistiques sur la progression du Covid avaient toujours été transparentes.
"Depuis l'apparition de l'épidémie, la Chine partage des informations et des données fiables avec la communauté internationale, dont l'OMS, d'une façon ouverte et transparente", a assuré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Wang Wenbin.
Vendredi, seuls 5.515 nouveaux cas et un décès ont été annoncés par le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Des chiffres qui ne semblent toutefois plus refléter la réalité, les dépistages généralisés n'étant plus obligatoires.
- "Se protéger" -
La Chine maintient ses frontières largement fermées aux ressortissants étrangers depuis 2020.
Le pays ne délivre plus de visas touristiques depuis bientôt trois ans et impose une quarantaine obligatoire à l'arrivée. Cette mesure d'isolement sera levée le 8 janvier mais un test de dépistage de moins de 48 heures sera toujours exigé.
A l'aéroport international de Pékin-Capitale, la plupart des Chinois interrogés jeudi par l'AFP se montraient compréhensifs à l'égard des mesures prises vis-à-vis de la Chine.
"Chaque nation a ses propres inquiétudes et sa manière de se protéger", estime Huang Hongxu, 21 ans, soulignant que la propagation possible de nouveaux variants était une source de préoccupation. Sous couvert d'anonymat, un autre voyageur a cependant jugé ces mesures "inutiles".