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"Ni hao": à Tokyo, dans le quartier touristique d'Asakusa, le caricaturiste Masashi Higashitani récite quelques mots de chinois. Pas question d'être rouillé pour le retour attendu des voyageurs après la fin de la quarantaine obligatoire annoncée par Pékin.
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Avant la pandémie, le dessinateur avait l'habitude d'aligner les salutations en chinois, "Ni hao", explique-t-il en barbouillant un tableau.
Seuls 450.000 Chinois avaient visité le Japon voisin en 2003. Seize ans plus tard, ils étaient près de 9,6 millions et de très loin le groupe de voyageurs étrangers le plus important.
Avec 20% de ses clients venus de Chine à cette époque, M. Higashitani et ses employés ont bien dû s'astreindre à retenir quelques formules en chinois pour communiquer.
Bien qu'impatient de retrouver ces touristes, le caricaturistes redoute qu'un afflux trop massif "ne dépasse (ses) capacités", après avoir été forcé de réduire ses effectifs à cause du Covid.
Pékin a en effet surpris le monde en annonçant fin décembre la fin des quarantaines obligatoires à l'entrée à partir du 8 janvier.
Les Chinois se sont empressés de réserver des billets d'avion dans la foulée. Destination Macao, Hong Kong, Japon, Thaïlande et Corée du Sud.
Ailleurs, cette décision a suscité de la défiance, plusieurs pays imposant des restrictions aux arrivants chinois, comme un test PCR négatif.
Mais ces touristes représentent une manne financière non-négligeable. Avant la pandémie, ils comptaient pour un tiers des visiteurs en Corée du Sud et faisaient partie du top 3 en Thaïlande et en Indonésie.
- "Pas le moment" -
A Séoul, Son Kyung-rak se prépare déjà à accueillir une marée de voyageurs venus du continent.
"On cherche à embaucher et à augmenter les stocks", raconte-t-il sur son stand de crêpes situé dans le populaire quartier de Myeongdong.
"Les touristes chinois sont nos premiers clients, plus on est de fous, plus on rit".
Les autorités de Séoul, elles, sont plus réservées.
L'absence des Chinois a certes "été un coup dur pour notre industrie touristique", reconnaît Yun Ji-suk, un responsable du ministère de la Culture.
"Mais ce n'est pas le moment d'être actif au niveau touristique à cause de la situation actuelle liée au Covid", tempère-t-il.
La fin subite de la stratégie "zéro Covid" en Chine a en effet été suivie par une vague de contaminations massive, et les données transmises pas Pékin sont très critiquées.
Certains pays sont allés jusqu'à bannir les arrivées des voyageurs provenant de Chine sur leur territoire.
De son côté, Séoul a limité les vols. Les voyageurs venus du continent, de Macao et Hong Kong devront présenter un test négatif avant d'embarquer. Ceux spécifiquement partis de Chine seront à nouveau testés à l'atterrissage.
Le Japon a pris des décisions similaires pour les Chinois du continent. Les voyageurs de Hong Kong et de Macao sont en revanche exemptés.
- "Complet" -
D'autres importants pays d'accueil comme l'Indonésie, où deux millions de chinois se rendaient chaque année avant la pandémie, ont fait le choix de n'imposer aucune restriction.
Des restaurateurs implantés sur l'île paradisiaque de Bali espèrent un rebond de la fréquentation chinoise et voir à nouveau leurs établissements afficher "complet".
"Avant la pandémie, nous avions beaucoup de clients chinois... Au moins 100 à 200 par jour", rappelle à l'AFP Kadek Sucana, qui dirige un restaurant de fruits de mer à Jimbaran.
Mais si Pékin a assoupli sa politique sanitaire, les agences de voyages n'ont toujours pas le droit de reprendre les affaires.
Et depuis la ruée qui a suivi l'annonce de la fin des quarantaines obligatoires, les compagnies aériennes ne semblent pas en mesure de répondre à la forte demande.
En Asie, on pressent donc un retour plutôt lent des touristes chinois. L'Indonésie n'attend par exemple qu'un peu plus de 250.000 visiteurs chinois en 2023, bien loin de ses chiffres pré-Covid.
La Thaïlande, elle, en espère cinq millions. C'est plus de deux fois moins qu'en 2019, malgré l'absence de restrictions imposées par Bangkok.
Le secteur du tourisme pesait pour près de 20% dans l'économie thaïlandaise, soutenu d'abord par les visiteurs chinois.
"C'est une opportunité de restaurer notre économie et de nous remettre des pertes que nous avons subies pendant près de trois ans", a résumé jeudi le ministre de la Santé publique du pays, Anutin Charnvirakul.