Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Alors que les enquêteurs continuaient d'essayer de percer le mystère entourant le meurtre de 11 personnes dans un dancing de Californie ce week-end, une double fusillade a éclaté lundi dans des exploitations agricoles de cet Etat de l'ouest des Etats-Unis, prenant la vie de sept autres victimes.
Taille du texte:
"Je suis à l'hôpital pour y rencontrer des victimes d'une fusillade de masse lorsqu'on m'éloigne pour m'informer d'une autre fusillade. Cette fois à Half Moon Bay. Tragédie après tragédie", a déploré sur Twitter le gouverneur de Californie, Gavin Newsom.
Un individu suspecté d'avoir perpétré ces deux nouvelles attaques, dans deux fermes près de San Francisco, a été placé en détention, ont annoncé les autorités.
Les sept victimes sont des travailleurs agricoles chinois et une huitième personne a été grièvement blessée, selon la shérife du comté de San Mateo, Christina Corpus.
Cette tragédie est intervenue moins de 48 heures après l'irruption d'un homme samedi soir dans le Star Ballroom Dance Studio de Monterey Park, 600 km plus au sud, où celui-ci a tiré 42 cartouches et massacré 11 hommes et femmes, tous âgés de plus de 50 ans.
Après ce carnage, qui a aussi fait 9 blessés, le tireur, Huu Can Tran, 72 ans, avait tenté de poursuivre sa meurtrière soirée dans un autre dancing non loin de là, mais y avait été désarmé avant de prendre la fuite et de se suicider dans son van, cerné par la police.
- "Pas de mobile" -
De nombreuses zones d'ombre demeuraient lundi à propos de ce suspect. Son casier judiciaire ne mentionne qu'une arrestation en 1994 pour port illégal d'arme à feu, selon le shérif du comté de Los Angeles, Robert Luna.
"Nous n'avons toujours pas de mobile", a reconnu lors d'une conférence de presse le shérif.
Les enquêteurs explorent actuellement les liens entre le tueur et les deux salles de danse, en particulier les relations qu'il y entretenait, selon le Los Angeles Times, qui cite des sources policières.
Dimanche, un entrepreneur local avait déjà évoqué auprès de l'AFP la piste d'une possible jalousie pour expliquer ce massacre.
"L'épouse a été invitée à la fête mais le mari ne pouvait pas être invité", avait avancé Chester Chong, une connaissance d'un instructeur du dancing. "Et le mari pourrait être en colère et jaloux."
- "Type sans histoire" -
Huu Can Tran avait émigré aux Etats-Unis depuis la Chine, a raconté à CNN son ex-épouse, rencontrée deux décennies plus tôt dans ce même Star Ballroom Dance Studio.
Le couple s'était vite marié, mais l'union n'avait pas duré. Il n'était pas violent, selon elle, mais il lui arrivait de perdre patience s'il se sentait humilié, si elle ratait un pas de danse par exemple.
Selon un ancien ami, aussi interrogé par la chaîne américaine, le tueur fréquentait assidument le dancing, où il était pourtant "hostile envers beaucoup de gens", qu'il accusait de dire "des choses méchantes à son propos".
Son mobil-home à Hemet, près de 140 km à l'est de Los Angeles, a été perquisitionné dimanche, selon la presse.
Le président Joe Biden a exprimé son émoi et ordonné la mise en berne des drapeaux fédéraux.
- "Si soudaine" -
En visite à Monterey Park lundi, le gouverneur de Californie Gavin Newsom a fustigé la prolifération incontrôlable des armes à feu aux Etats-Unis.
"C'est une honte", a cinglé le démocrate. "On devrait faire mieux que ça, on devrait montrer la voie au monde, pas simplement répondre à ces innombrables crises et exprimer, encore et encore et encore, ces fichues prières et condoléances."
Environ 49.000 personnes sont mortes par balles en 2021 aux Etats-Unis, contre 45.000 en 2020, déjà année record. Cela représente plus de 130 décès par jour, dont plus de la moitié sont des suicides.
Le médecin légiste de Los Angeles a identifié quatre des victimes: My Nhan, âgée de 65 ans, Valentino Alvero, âgé de 68 ans, Xiujuan Yu, âgée de 57 ans et Lilan Li, âgée de 63 ans.
"Nous entrons dans la nouvelle année lunaire avec le coeur brisé. Nous n'imaginions pas qu'elle puisse mourir de façon si soudaine", a déclaré la famille de My Nhan sur les réseaux sociaux.
Mort dimanche à Torrance, à environ 45 km de Monterey Park, Huu Can Tran aurait pu faire davantage de victimes sans l'héroïsme d'un employé de l'établissement, non loin de là, où il comptait poursuivre son massacre.
"Mon coeur s'est arrêté" lorsque le tueur a pointé son arme dotée d'un chargeur à grande capacité, a raconté Brandon Tsay, 26 ans, au New York Times. "A ce moment, c'est l'instinct de survie" qui a pris le dessus et il s'est jeté avec succès sur l'individu, empêchant un nouveau carnage.