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Après son ouverture avortée mardi, le procès en appel de Nicolas Zepeda pour l'assassinat de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki pourrait être renvoyé jeudi: la défense du Chilien a demandé un nouveau report des audiences, jugeant "impossible" de l'assister correctement en l'état.
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Après la reprise du procès à 9H00, la Cour s'est retirée pour délibérer à 10H30.
En l'état, "ma mission n'est pas difficile, elle est strictement impossible", a lancé aux neuf jurés de la Cour d'assises d'appel de la Haute-Saône Me Renaud Portejoie, désigné mardi à la surprise générale par l'accusé, qui s'était présenté sans son avocat, Antoine Vey, dans le box des accusés.
Me Portejoie a demandé des "semaines" de délai pour un procès tenu pendant une "session (d'assises) ultérieure", pour prendre connaissance des "8, 10.000 cotes (Ndlr: pages)" de ce dossier. Il faudrait "300, 400 heures pour simplement (le) lire. Le procès serait alors fini", a-t-il encore fait valoir, estimant que "le procès s'est effondré mardi matin".
"Il pourrait se tenir avant l'été, au début de l'automne", a-t-il avancé, se disant "conscient de l'enjeu judiciaire".
"Si vous refusiez de renvoyer le procès, ce serait un procès sans défense, un procès tronqué", a mis en garde l'autre avocat de l'accusé, Me Julien Dreyfus.
Au contraire, selon le pénaliste clermontois, c'est le ténor parisien qui se serait déporté en faisant valoir "sa clause de conscience".
"Je ne suis pas le responsable de cette situation, j'ai tout fait pour me préparer", a abondé l'accusé, vêtu d'une polaire noire sur chemise sombre, tout en s'excusant pour son accent. "Je souhaite un vrai procès."
- "Duplicité sans limite" -
"La duplicité de Nicolas Zepeda est sans limite", a tonné l'avocat général Etienne Manteaux, demandant à ce que l'audience reprenne "lundi", laissant un "délai raisonnable" de quatre jours supplémentaires à la défense.
La mère et les deux soeurs de Narumi ont fondu en larmes, tandis que leur conseil, Sylvie Galley a fustigé une "prise en otage" de la part de l'accusé, s'en remettant avec son confrère Randall Schwerdorffer "à la sagesse" de la Cour pour la décision de renvoyer ou non le procès.
Au terme d'une première matinée chaotique qui avait ulcéré les parties civiles, le président de la Cour avait déjà suspendu mardi les débats afin que Me Portejoie puisse s'imprégner de l'épais dossier.
En avril dernier, Nicolas Zepeda avait été condamné par les assises du Doubs à 28 ans de réclusion pour l'assassinat de Narumi Kurosaki, en dépit de ses dénégations.
Sans la prévenir, le Chilien l'avait retrouvée à Besançon et avait passé avec elle la nuit du 4 au 5 décembre 2016 durant laquelle des témoins disent avoir entendu dans la résidence universitaire des "hurlements" et un bruit sourd.
La jeune femme a depuis disparu. Son corps n'a jamais été retrouvé.
L'accusé, qui encourt la réclusion à perpétuité et n'a cessé de clamer son innocence lors du premier procès, ne s'est pas encore exprimé sur le fond.
Mais son père l'a fait pour lui, martelant que son fils est innocent.
Mercredi, il a exposé à France 3 Bourgogne-Franche-Comté "quatorze arguments" censés fragilisés l'accusation, comme l'absence de "témoin oculaire" ou ces "deux témoins (...) certains" d'avoir vu Narumi "aux dates de sa disparition et dans des lieux différents".