Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
L'élève qui a poignardé à mort sa professeure d'espagnol mercredi à Saint-Jean-de-Luz a été mis en examen vendredi pour assassinat et placé en détention provisoire mais son avocat s'interroge sur son degré de responsabilité pénale.
Taille du texte:
Les "motivations personnelles" de l'adolescent de 16 ans, inconnu des services judicaires, "ont besoin d'être sondées, appréciées, testées par des psychiatres", afin de déterminer si son discernement était "entier", ou "au contraire aboli, ou éventuellement altéré", a déclaré à la presse Me Thierry Sagardoytho à la sortie du tribunal judiciaire de Bayonne.
Selon les premières déclarations de l'adolescent, qui a été placé en détention dans un établissement pénitentiaire pour mineurs selon un communiqué du parquet, elle "l'incite à faire le mal et lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat", avait ajouté le magistrat.
M. Bourrier avait également indiqué qu'un premier examen de l'élève en garde à vue avait révélé "une forme d'anxiété réactionnelle pouvant perturber son discernement" et "des éléments de dépression évoluant depuis une année", mais "aucune maladie mentale de type schizophrénie, état maniaque, mélancolie ou retard mental, ni décompensation psychiatrique aiguë".
"L'adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d'une possible altération de son discernement", avait ajouté le procureur.
- "Ravagé" par son geste -
Pour l'avocat, cette expertise "fait totalement l'impasse sur la tentative de suicide" de l'adolescent en octobre 2022, évoquée par le procureur, "et les prescriptions médicales dont il était l'objet".
Cette tentative de suicide "questionne considérablement au regard de ce qui lui est aujourd'hui reproché", a-t-il poursuivi. "La prise en charge était-elle adaptée ? Des signes avant-coureurs ont-ils été décelés ? Visiblement non."
"Lorsqu'il raconte les faits, à mon sens ce n'est pas lui qui agit. Lorsqu'on parle à la troisième personne de soi-même, je m'interroge sur une possible dissociation de personnalité", ajoute Me Sagardoytho.
L'adolescent "est évidemment ravagé par le geste qu'il a commis et qui lui est reproché", a également souligné l'avocat dressant le portrait d'un "garçon brillant dans les disciplines scientifiques, visiblement moins à l'aise dans la langue espagnole".
Selon le procureur, l'adolescent a admis en garde à vue "une forme d'animosité à l'égard de sa professeure" mais aussi évoqué des "faits de harcèlement" subis dans son précédent établissement, un collège public de la ville, et "une dispute" la veille avec un autre élève.
Jeudi après-midi dans les collèges et lycées qui ne sont pas en vacances, une minute de silence a été observée en hommage à l'enseignante, décrite comme "très dévouée" par le ministre de l'Education Pap Ndiaye, "très gentille" et "à l'écoute" par un de ses élèves.
Elle "adorait ses élèves, aimait son boulot", a de son côté témoigné Stéphane, le compagnon de Mme Lassalle au micro de France Inter. "Et elle était adorée d'eux."
- "Reprendre une vie normale" -
Sa mort a bouleversé la communauté éducative, un peu plus de deux ans après l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie décapité par un jeune islamiste radicalisé.
Vendredi matin, à 08H00, les élèves du collège-lycée Saint-Thomas d'Aquin, établissement catholique privé réputé pour son calme et ses résultats scolaires, ont à nouveau afflué à l'heure de l'ouverture du portail, sous les yeux de trois policiers postés à l'entrée.
De rares élèves avaient une fleur à la main.
"Tous les élèves reviennent aujourd'hui, dans une ambiance toujours très recueillie et un soutien toujours en place, avec la médecine scolaire et les psychologues de l'Education nationale. La cellule d'urgence d'aide psychologique se tient aussi à disposition, pour revenir si besoin", a fait savoir Vincent Destais, directeur diocésain de l'enseignement catholique de Bayonne.
"On essaie de reprendre une vie normale et des enseignements dans la mesure du possible avec les élèves", a-t-il également déclaré à une correspondante de l'AFP.
Les agressions contre des professeurs sont fréquentes en France mais l'AFP a recensé moins d'une dizaine de meurtres sur les quatre dernières décennies.