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La police allemande enquête vendredi sur une fusillade qui a fait plusieurs morts et blessés graves dans un centre des Témoins de Jéhovah à Hambourg (nord), sans que le bilan exact ni les circonstances du crime ne soient connus à ce stade.
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Plusieurs médias, dont le quotidien Bild qui a évoqué un "bain de sang", ont affirmé que la fusillade survenue jeudi soir aurait fait sept morts et huit blessés graves.
Mais la police de Hambourg n'avait encore fourni aucun chiffre vendredi matin. Une conférence de presse est prévue à la mi-journée.
"L'enquête sur le contexte de l'acte se poursuit", a tweeté la police dans la nuit de jeudi à vendredi, ouvrant une page internet destinée à recueillir les témoignages.
A ce stade, les enquêteurs privilégient l'hypothèse d'un seul tireur, selon la même source.
Après avoir entendu un tir dans la "partie supérieure" du bâtiment où a eu lieu la tuerie, les forces de l'ordre ont découvert le corps d'"une personne sans vie", a affirmé un porte-parole de la police, ajoutant qu'il s'agit "possiblement" du ou d'un des auteurs de la fusillade.
- "Des morts et des blessés" -
La communauté des Témoins de Jéhovah a confirmé une attaque contre "ses membres" survenue "après un service religieux", dans un quartier situé au nord de la grande métropole portuaire.
Dans un communiqué, l'organisation s'est dite "profondément attristée".
Les forces de l'ordre "ont été appelées vers 21H15 (20h15 GMT) pour des coups de feu tirés" dans le bâtiment de trois étages utilisé par la communauté, situé dans le quartier de Gross Borstel, a rapporté un porte-parole de la police sur la chaîne NTV.
Les forces d'intervention ont "pénétré très rapidement dans l'immeuble et y ont trouvé des morts et des blessés graves", selon ce porte-parole.
A l'intérieur, les agents ont également entendu un coup de feu "provenant de la partie supérieure de l'immeuble" et ont trouvé une autre personne, a poursuivi le porte-parole, soulignant "ne pas pouvoir encore donner d'indications" sur le mobile.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a adressé vendredi ses "pensées" aux victimes de la fusillade dans un centre religieux des Témoins de Jehovah à Hambourg et à leurs proches, déplorant dans un tweet "un acte de violence brutal".
La ministre de l'Intérieur Nancy Faeser a également réagi sur Twitter se disant "bouleversée par le terrible acte de violence perpétré dans une communauté de Témoins de Jéhovah à Hambourg".
Fondés au XIXe siècle aux Etats-Unis, les Témoins de Jéhovah se considèrent comme les héritiers du christianisme primitif et font constamment et uniquement référence à la Bible.
Le statut de l'organisation varie d'un pays à l'autre: ils sont considérés au même titre que les "grandes" religions en Autriche et en Allemagne, qui compte environ 175.000 membres de cette confession, dont 3.800 à Hambourg, selon le site des Témoins.
En France, nombre de leurs branches locales ont le statut d'"association cultuelle", et ce mouvement rigoriste est régulièrement accusé de dérives sectaires.
L'alerte officielle de danger déclenchée en cas d'attaque pour dissuader les habitants de sortir de chez eux a été levée à Hambourg.
- Double menace -
Si le mobile de la fusillade reste à ce stade inconnu, les autorités allemandes restent sur le qui-vive ces dernières années face à une double menace terroriste, le jihadisme et l'extrémisme de droite.
L'Allemagne a été victime d'attaques jihadistes, en particulier un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe Etat islamique qui avait fait 12 morts en décembre 2016 à Berlin. Cette attaque jihadiste est la plus meurtrière jamais commise sur le sol allemand.
Une autre menace pèse sur l'Allemagne, incarnée par l'extrême droite, après plusieurs attaques meurtrières ces dernières années visant des lieux communautaires ou religieux.
Dans l'attentat raciste de Hanau, près de Francfort (ouest), perpétré en février 2020, un Allemand impliqué dans la mouvance complotiste avait abattu neuf jeunes, tous d'origine étrangère. En 2019, un extrémiste avait tenté de commettre un carnage dans une synagogue de Halle le jour de la fête juive de Yom Kippour. Il n'avait pu entrer dans le lieu de culte mais avait tué deux passants avant d'être interpellé.