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Plus de 3.000 forces de l'ordre mobilisées d'un côté, 1.500 "activistes violents" attendus de l'autre: la nouvelle manifestation contre les "bassines", symbole des tensions autour de l'accès à l'eau, est placée sous haute sécurité samedi dans les Deux-Sèvres.
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Jusqu'à 10.000 personnes sont attendues autour de Sainte-Soline, où l'un de ces réservoirs dédiés à l'irrigation agricole est en construction, cinq mois après un précédent rassemblement émaillé d'affrontements.
Le chantier, brièvement envahi par des manifestants fin octobre, est protégé par une double rangée de grillage de deux mètres de haut, et ses accès défendus par des barrages routiers.
La préfecture a de nouveau interdit la manifestation, organisée par le collectif "Bassines non merci", le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne.
"Il y a une très grande mobilisation de l'extrême gauche et de ceux qui veulent s'en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions", a déclaré Gérald Darmanin sur Cnews.
Selon la préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, "environ 1.500 activistes radicaux", venus de France et de l'étranger, pourraient se mêler aux manifestants, restés majoritairement pacifiques à l'automne.
Des centaines d'entre eux ont déjà mené des "actions" vendredi après-midi, selon elle, s'en prenant à deux barrages de gendarmerie et réussissant à s'introduire brièvement sur une voie de TGV. Une simple "diversion" pour permettre au convoi de tracteurs de contourner le dispositif policier, selon les manifestants.
Des armes ont été saisies en amont du rassemblement - boules de pétanque, frondes, lance-pierres, produits incendiaires, couteaux, haches, a détaillé le commandant régional de la gendarmerie, Samuel Dubuis.
Le lieu précis de la manifestation était encore flou, les organisateurs ciblant la "bassine" de Sainte-Soline "et/ou" celle qui fonctionne déjà à Mauzé-sur-le-Mignon.
- Observateurs -
Elles font partie d'un ensemble de 16 retenues, d'une capacité totale d'environ six millions de mètres cubes, qui doivent être construites dans le cadre d'un projet porté depuis 2018 par une coopérative de 450 agriculteurs, et soutenu par l'Etat.
Il vise à stocker de l'eau puisée dans les nappes superficielles en hiver, afin d'irriguer les cultures en été quand les précipitations se raréfient. Ses partisans en font une condition de la survie des exploitations agricoles face à la menace de sécheresses récurrentes.
Les opposants dénoncent, eux, un "accaparement" de l'eau par "l'agro-industrie" à l'heure du changement climatique, et réclament un moratoire sur leurs constructions pour lancer "un vrai projet de territoire" sur le "partage de l'eau".
Le raccordement aux bassines est conditionné à l'adoption de pratiques tournées vers l'agroécologie, mettent en avant les premiers, mais les seconds dénoncent de vaines promesses: le débat a tourné de longue date au dialogue de sourds.
"Alors que le pays se soulève pour défendre les retraites, nous allons simultanément faire front pour défendre l'eau", ont lancé vendredi les organisateurs, après avoir installé un campement à quelques kilomètres du chantier, sur un terrain privé situé en dehors du périmètre d'interdiction.
Des dizaines de tracteurs et des "milliers" de manifestants, selon les organisateurs, sont arrivés vendredi, certains dans des véhicules aux plaques d'immatriculation dissimulées et de nombreux groupes cagoulés et habillés en noir, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Tendue de longue date dans la région, la situation s'est envenimée ces derniers jours, en dépit d'appels au calme, avec le sabotage d'une retenue d'eau agricole en Charente et le saccage de la maison d'un militant écologiste en Charente-Maritime par des agriculteurs.
Des élus EELV et LFI ont prévu de manifester samedi, ainsi que des observateurs indépendants des pratiques policières mandatés par la Ligue des droits de l'Homme pour "documenter le maintien de l'ordre" durant le week-end.