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Un homme armé d'un couteau a tué au moins deux personnes avant d'être neutralisé par la police portugaise à Lisbonne au cours d'une attaque contre le siège mondial des Ismaéliens, une communauté musulmane chiite dirigée par l'Aga Khan.
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"L'attaque a fait plusieurs blessés et, pour le moment, deux morts", a annoncé la police dans un communiqué, en précisant que l'auteur présumé de l'attaque avait été arrêté après avoir été blessé par balle par les forces de l'ordre.
Le nombre des blessés était toutefois sujet à caution, une autre source faisant état de seulement un blessé.
Le président du Conseil national de la communauté musulmane ismaélienne, Rahim Firozali, a ainsi affirmé dans un communiqué qu'"un homme armé d'un objet tranchant" s'était introduit dans les locaux du centre ismaélien de Lisbonne et avait "attaqué trois personnes (...) atteignant mortellement deux d'entre elles et en blessant une troisième".
"Les motivations de l'attaquant ne sont pas connues", a-t-il ajouté.
L'homme qui a commis cette attaque avec "un couteau de grande taille" a été admis dans un hôpital de la capitale portugaise, ont précisé les autorités.
Il est "vivant et en détention", a indiqué la police.
- "Un réfugié afghan" -
"Nous savons qu'il s'agit d'un Afghan, un réfugié, qui, de fait, pour une raison ou une autre, a fait irruption dans le centre", a témoigné à la télévision privée portugaise SIC un responsable de la communauté ismaélienne de Lisbonne, Nazim Ahmad.
"Nous savons qu'il y a deux morts, deux femmes (…) employées du centre", a-t-il ajouté.
L'attaque a eu lieu au Centre ismaélien de Lisbonne. Cette communauté des musulmans chiites ismaéliens a établi son siège mondial à Lisbonne et son chef spirituel, l'Aga Khan, a obtenu la nationalité portugaise en 2019.
Au cours des dernières années, les attaques se sont multipliées, notamment au Pakistan, contre des ismaéliens, accusée par les extrémistes sunnites d'incarner un courant "déviant" par rapport à l'orthodoxie musulmane.
"J'exprime ma solidarité et mes condoléances envers les victimes et la communauté ismaélienne", a réagi le Premier ministre portugais Antonio Costa devant la presse, ajoutant qu'il était "prématuré de faire une quelconque interprétation sur les motivations de cet acte criminel".
- "Acte isolé" -
"Les premiers éléments pointent vers un acte isolé", a déclaré le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, dans un communiqué.
Selon le président de l'association de la communauté afghane au Portugal, Omed Taeri, l'assaillant présumé est un réfugié qui "soufre de problèmes psychologiques" après avoir "perdu son épouse en Grèce".
Il serait arrivé au Portugal il y a un peu plus d'un an et s'inquiétait pour le sort de ses trois enfants, a-t-il affirmé dans un entretien à la chaîne d'information CNN Portugal.
D'après les médias locaux, l'agresseur serait âgé d'une quarantaine d'années et prenait des cours d'anglais au centre ismaélien.
Les victimes, deux femmes de nationalité portugaise selon la presse, seraient une enseignante âgée d'une quarantaine d'années et une élève d'une vingtaine d'années.
L'Aga Khan avait décidé d'installer le siège de sa communauté au Portugal après un accord signé en juin 2015 avec l'Etat portugais prévoyant des avantages fiscaux et des privilèges diplomatiques, en échange notamment d'investissements dans les domaines de la recherche scientifique et du développement.
Le dernier attentat perpétré sur le sol portugais remonte au 27 juillet 1983, quand un groupe armé composé de cinq Arméniens avait attaqué l'ambassade de Turquie à Lisbonne, provoquant la mort de deux personnes. Les assaillants avaient péri dans l'attaque.
La police a précisé avoir été informée de l'attaque peu avant 11H00 locales (10H00 GMT) et être arrivée très rapidement sur les lieux.
En début d'après-midi, aux abords du centre ismaélien de Lisbonne, des policiers cagoulés et armés de mitraillettes étaient postés aux différentes entrées de ce complexe fermé qui abrite notamment une mosquée dans un quartier du nord de Lisbonne.
Campés devant l'entrée principale, les journalistes suivaient le mouvement des voitures de police et des fourgons noirs de l’unité spéciale d'intervention.