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Trois fusillades et trois morts, dont un adolescent de 16 ans: Marseille a vécu lundi une nuit de violence extrême, énième épisode sanglant d'une guerre de territoires entre trafiquants de drogue qui, selon la police, ressemble de plus en plus à une "vendetta".
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Dans ces drames qui n'ont "pour l'heure aucun lien" entre eux, selon le parquet de Marseille, huit personnes ont aussi été blessées, dont un mineur avec un pronostic vital engagé.
Deux hommes âgés de 21 ans et de 23 ans ont été tués au Castellas, où une cinquantaine de douilles de fusils d'assaut ont été découvertes, a détaillé la procureure de Marseille Dominique Laurens, en précisant l'âge des victimes et en annonçant une conférence de presse à 17H30.
La troisième fusillade a éclaté peu avant 01H00 du matin, près du centre ville, dans le quartier portuaire de la Joliette (2e arrondissement).
C'est là qu'est décédé l'adolescent de 16 ans et qu'un autre a été gravement blessé, avec un pronostic vital engagé selon le parquet. Un troisième adolescent, de 14 ans, a été blessé moins gravement.
Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire, qui a déjà interpellé quatre personnes concernant ces derniers tirs, selon une source proche de l'enquête.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les événements de la Joliette auraient "des liens avec le trafic de stupéfiants à La Paternelle", a relevé la préfète de police des Bouches-du-Rhône, interrogée par l'AFP.
Or "cette cité est aujourd'hui à l'origine de la quasi-totalité des assassinats de ces derniers mois à Marseille, avec deux équipes qui se disputent les points de deal et sont sans doute rentrées dans une sorte de dynamique de vendetta", a précisé Frédérique Camilleri.
"On va essayer de faire mal à l'adversaire en tuant des gens de son entourage, de son réseau", a-t-elle expliqué. "Et cela explique sans doute l'enchaînement de fusillades, (qui visent) le plus souvent des personnes extrêmement bas dans le réseau".
- 13 morts par balle depuis janvier -
Un garçon de 17 ans, connu pour "dealer", a été lynché à mort mi-février à La Paternelle. Fin mars, c'est le corps d'un homme de 20 ans criblé de balles, qui a été retrouvé sur un terrain vague.
Située dans le 14e arrondissement, cette cité est une succession de petits immeubles colorés et dégradés. Sur les murs, les points de vente de drogue, extrêmement lucratifs, sont indiqués par des parcours fléchés, et les menus "shit, beuh, coke" affichés au vu de tous.
L'adolescent décédé lundi matin serait un gamin de Marseille et, à la Joliette, un jeune de 18 ans assurant le connaître a confié à des journalistes: "Là, j'ai envie de rentrer chez moi et me cacher. Je suis triste, j'ai peur, je vais me faire tuer moi aussi en ville, c'est grave quand même", a-t-il témoigné, sans vouloir donner son identité.
Ce sont désormais treize personnes, selon un décompte de l'AFP, qui ont été tuées par balle depuis le début de l'année dans la deuxième ville de France, et notamment dans ses cités des quartiers populaires du nord gangrénées par les trafics, avec environ 130 points de deal recensés.
L'année 2022 avait déjà été très sombre, avec 32 victimes d'homicides en bande organisée dans la zone de compétence du tribunal judiciaire de Marseille, selon le parquet. La ville n'avait plus connu de tel bilan depuis 2016.
Deux hommes ont ainsi été abattus, le 28 mars, à Rennes, dans ce qui ressemble à des règlements de comptes liés au trafic de drogue. Un drame rarissime dans la capitale bretonne.