Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
De violents affrontements ont opposé mercredi dans la nuit la police israélienne à ce qu'elle a présenté comme des "émeutiers" dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, un des lieux de culte musulmans les plus emblématiques au monde.
Taille du texte:
Dénonçant "un crime sans précédent", le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a appelé les Palestiniens de Cisjordanie "à se rendre en masse vers la mosquée al-Aqsa pour la défendre".
Celle-ci est située sur l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam, à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la Ville sainte occupé et annexé par Israël. L'Esplanade est bâtie sur ce que les juifs appellent le mont du Temple, lieu le plus sacré du judaïsme.
Ces violences surviennent peu avant le milieu du ramadan et alors que les juifs s'apprêtent à célébrer à partir de mercredi soir la Pâque, et dans un climat de montée des tensions entre Israéliens et Palestiniens depuis le début de l'année.
Une autre séquence vidéo de la police montre des policiers antiémeutes avancer dans la mosquée en se protégeant des tirs de fusées avec des boucliers.
- "Jeunes hors-la-loi" -
Les images montrent ensuite une porte barricadée, des batteries de feux d'artifice sur un tapis au sol, et des policiers évacuer au moins cinq personnes les mains menottées dans le dos.
"Ce soir, alors que la police oeuvrait pour permettre à un grand nombre de musulmans de célébrer le mois du ramadan et d'arriver dans la Vieille Ville de Jérusalem et sur le mont du Temple, plusieurs jeunes hors-la-loi et agitateurs masqués ont apporté à l'intérieur de la mosquée [al-Aqsa] des feux d'artifices, des bâtons et des pierres", écrit la police israélienne dans un communiqué.
"Ces meneurs s'y sont barricadés plusieurs heures après [les dernières prières du soir] afin d'attenter à l'ordre public et de profaner la mosquée", tout en y scandant "des slogans incitants à la haine et à la violence", ajoute le texte.
"Après de nombreuses et longues tentatives infructueuses de les faire sortir par le dialogue, les forces de police ont été contraintes [d'intervenir] pour les déloger dans le but de permettre la tenue [des premières prières de l'aube] et d'empêcher des troubles violents", poursuit la police.
Lors de l'intervention, "un groupe important d'agitateurs" a tiré des feux d'artifices et lancé des pierres à l'intérieur de la mosquée en direction des policiers, écrit encore la police, indiquant qu'un agent avait été blessé par une pierre à la jambe.
Les forces de l'ordre ont "arrêté les émeutiers", qui "ont causé des dégâts dans la mosquée et l'ont profanée", ajoute le texte sans préciser le nombre de personnes détenues.
Après l'annonce des affrontements à la mosquée Al-Aqsa, plusieurs roquettes ont été tirées à partir du nord de la bande de Gaza en direction du territoire israélien, selon des journalistes de l'AFP et des témoins.
Des journalistes de l'AFP ont vu trois roquettes partir de loin, et des témoins ont indiqué en avoir vu d'autres. L'armée israélienne a fait état du déclenchement de sirènes d'alerte dans plusieurs zones urbaines israéliennes des environs de la bande de Gaza.
- "Dangereuse escalade" -
L'armée israélienne a indiqué de son côté que cinq roquettes tirées en direction du territoire israélien avaient été "interceptées par la défense anti-aérienne" dans la zone de Sderot (sud d'Israël), et que quatre autres roquettes étaient tombées dans des zones inhabitées.
Aucun de ces tirs n'a été revendiqué.
A Gaza, quelques dizaines de manifestants sont descendus dans les rues en plusieurs endroits dans la nuit, en brûlant des pneus. "Nous jurons de défendre et protéger la mosquée d'Al-Aqsa", ont ils proclamé.
Le ministère des Affaires étrangères égyptien a publié un communiqué "condamnant l'irruption de la police israélienne à l'intérieur [de la mosquée] Al-Aqsa et l'agression contre les fidèles".
"L'Egypte tient Israël, puissance occupante, comme responsable de cette dangereuse escalade qui pourrait saper les efforts de trêve", ajoute le texte.
Le conflit israélo-palestinien a été aspiré dans un spirale de violence depuis le début de l'année après l'entrée en fonctions fin décembre d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël.
Les violences ont fait près de 110 morts depuis le début de l'année et ont repris pendant le week-end après un semblant d'accalmie observé depuis le début du ramadan, le 23 mars.