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Les drapeaux sont en berne lundi en Corée du Sud pour honorer la mémoire des 179 personnes tuées dans le pire accident d'avion jamais survenu sur son sol, une enquête étant en cours pour déterminer la cause du drame.
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Une vidéo du crash survenu dimanche matin, diffusée par la chaîne locale MBC, a fait le tour du monde: on y voit un avion atterrir à l'aéroport de Muan (sud-ouest) sur le ventre, de la fumée s'échappant de ses moteurs, avant de percuter un mur en bout de piste et d'être englouti par les flammes.
Ce Boeing 737-800 de la compagnie low-cost sud-coréenne Jeju Air, en provenance de Bangkok, transportait 175 voyageurs et six membres d'équipage. Tous ses passagers ont été tués, selon le bilan définitif des secours, à l'exception d'une hôtesse et d'un steward.
Les personnes à bord, deux de nationalité thaïlandaise et le reste de citoyens sud-coréens, étaient âgés de trois à 78 ans.
L'identité de 141 des 179 morts ont été confirmées jusque-là, selon le ministère des Territoires citant les enquêteurs lundi.
Séoul examine ses options pour lancer des "inspections spéciales" de ses 101 Boeing 737-800 opérant dans le pays, a indiqué aux journalistes Joo Jong-wan, responsable de l'aviation au ministère des Transports.
Selon les autorités, la cause présumée du drame est une collision avec des oiseaux, hantise des pilotes, surtout quand il s'agit d'appareils à réaction dont les moteurs peuvent rapidement perdre en puissance ou s'arrêter complètement après avoir aspiré un volatile.
- "J'avais un fils à bord" -
A Muan lundi matin, un homme et une femme d'âge moyen regardent à travers les grilles le site du crash où sièges, portes et métal tordu sont toujours éparpillés sur le tarmac.
"J'avais un fils à bord de cet avion", dit à l'AFP un vieil homme attendant à l'aéroport, expliquant que son corps n'avait toujours pas été identifié. Des proches de victimes ont campé ici.
En dépit de la thèse avancée par les autorités, les critiques se focalisent de plus en plus sur l'architecture de l'aéroport.
"Malgré l'urgence, l'atterrissage a été remarquablement bien exécuté", souligne pour l'AFP Kim Kwang-il, professeur de sciences aéronautiques à l'université de Silla et ancien pilote.
Mais "normalement, il n'y a pas de tel obstacle solide en bout de piste, c'est contre les standards de sécurité de l'aviation internationale recommandés par (...) l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) et l'Agence de l'Union européenne pour la sécurité aérienne (AUESA). La structure en question a fait s'écraser et s'enflammer l'avion", affirme-t-il.
Sur le plan de l'enquête, les boîtes noires, l'enregistreur vocal du cockpit et l'enregistreur de données de vol ont été retrouvés dimanche.
L'Agence nationale de sécurité des transports américaine a elle déclaré sur X avoir composé "une équipe d'enquêteurs américains", incluant Boeing, pour "aider" les autorités sud-coréennes.
- Même modèle, nouvel incident -
Lundi matin, un autre Boeing 737-800 de Jeju Air a subi un dysfonctionnement lié au train d'atterrissage, déjà mis en cause dimanche, et été forcé de retourner à l'aéroport de Gimpo (nord-ouest) peu après son décollage, a rapporté l'agence nationale Yonhap.
Un représentant de Jeju Air a confirmé à l'AFP et dit que la compagnie enquêtait sur "la cause" de l'incident, n'étant pas en mesure de dire à ce stade s'il était dû au train d'atterrissage
Le crash à Muan est le premier accident mortel pour Jeju Air, qui a présenté ses "sincères excuses".
Le secteur du transport aérien sud-coréen est considéré comme globalement fiable par les experts, de tels drames étant très rares.
L'accident le plus meurtrier à avoir eu lieu en Corée du Sud était jusqu'alors le crash sur une colline près de l'aéroport de Busan-Gimhae d'un Boeing 767 d'Air China en provenance de Pékin, qui avait fait 129 morts le 15 avril 2002.