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François Bayrou est arrivé lundi à Mayotte à la tête d'une imposante délégation ministérielle avec la promesse d'un plan d'aide à la reconstruction de l'archipel nommé "Mayotte debout" après le passage dévastateur de l'ouragan Chido, qui précédera d'autres mesures à plus long terme.
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"Les Mahorais ont souvent le sentiment que ce qu'on leur apporte ce sont des assurances, de belles paroles de solidarité dans les déclarations mais ce qu'ils veulent c'est du réel. (...) Après une journée de dialogue, nous annoncerons ce soir un plan qui s'appellera +Mayotte debout+" qui permettra "d'apporter des réponses rapides", a affirmé le Premier ministre, après la première visite d'une usine de dessalement de l'eau, alors que les habitants attendent de pied ferme des réponses concrètes du gouvernement.
François Bayrou doit s'exprimer au conseil départemental à la fin de sa journée de visites.
Le sort de Mayotte doit faire l'objet d'un projet de loi spéciale, qui pourrait être présentée lors du Conseil des ministres prévu vendredi.
- Matériel humanitaire -
L'avion du Premier ministre s'est posé lundi à 05H40 locales (03H40 à Paris) à l'aéroport de Mamoudzou. M. Bayrou est accompagné de cinq ministres dont deux des poids lourds de son gouvernement annoncé lundi: les ministres d'Etat Elisabeth Borne (Education) et Manuel Valls (Outremer).
Valérie Létard (Logement), Yannick Neuder (Santé) et Thani Mohamed Soilihi (Francophonie et Partenariats internationaux), ex-sénateur de l'île, sont également du voyage dans l'avion primo-ministériel, qui a transporté 2,5 tonnes de matériel humanitaire, notamment des pastilles de purification d’eau ou encore du fret pour les patients sous dialyse.
Le cyclone le plus dévastateur qu'ait connu l'île depuis 90 ans a causé le 14 décembre des dommages colossaux dans le département le plus pauvre de France, où les secours sont depuis à pied d'œuvre pour rétablir les services essentiels comme l'eau, l'électricité et les réseaux de communications.
La journée a débuté par la visite de l'usine de dessalement de Petite Terre, qui sera suivie par celle du collège de Kaweni 2 à Mamoudzou et de l'hôpital de campagne installé après le cyclone.
Plusieurs rencontres sont prévues aussi avec les acteurs économiques, du monde de l'éducation, les forces de sécurité et les élus locaux, ainsi qu'une cérémonie d'hommage au capitaine de gendarmerie Florian Monnier décédé en intervention après le passage du cyclone.
- "Suivi rigoureux" -
Le déplacement de M. Bayrou et de ses ministres suit celui d'Emmanuel Macron les 19 et 20 décembre lors duquel le président a annoncé de premières mesures d'urgence pour une île qui, "pendant des mois", "ne vivra pas en situation normale".
M. Bayrou est donc chargé "d'assurer le suivi rigoureux de ces engagements", a fait savoir l'Elysée dimanche.
M. Macron a également été confronté pendant de longues heures à l'impatience, la colère et au désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu. Il s'est attiré des critiques pour avoir notamment répondu: "N'opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d'être en France. Parce que si c'était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!".
Son nouveau Premier ministre François Bayrou a, lui, connu une première et intense polémique en se rendant, deux jours après le cyclone, à Pau pour présider le conseil municipal de la ville dont il est le maire depuis 2014. L'annonce de la composition de son gouvernement lundi, journée décrétée de deuil national, a également été critiquée.
Autant de points rappelés par le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure qui, dans une lettre ouverte, demande "des actes" au Premier ministre. "Les habitants se sentent abandonnés et attendent des aides", écrit M. Faure, qui interroge également M. Bayrou sur "le travail de recensement des personnes décédées".
Sur place, des collectifs de citoyens mahorais ont dénoncé dans une lettre ouverte "l'insuffisance criante des mesures" de soutien après le passage du cyclone, et demandé "un plan de reconstruction rapide et structuré", la création d'un "fonds solidaire exceptionnel" pour indemniser les sinistrés, y compris les non-assurés, et la "suppression des impôts fonciers pour l'année en cours".
A l'issue de sa visite à Mayotte, François Bayrou se rendra sur l'île de La Réunion, importante base logistique pour l'aide à l'archipel, située à 1.435 kilomètres, où il poursuivra sa visite mardi matin avant de regagner la métropole.