Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
La police kényane a lundi tiré des gaz lacrymogènes et arrêté avec violence des dizaines de manifestants qui protestaient pacifiquement contre une nouvelle vague d'enlèvements de jeunes opposants qui suscite l’indignation dans le pays, a constaté l'AFP.
Taille du texte:
Les forces de sécurité kényanes ont été accusées d'être derrière des dizaines de disparitions à la suite des manifestations anti-gouvernementales durement réprimées de juin-juillet dans ce pays d'Afrique de l'Est, au cours desquelles plus de 60 personnes ont été tuées selon des ONG.
La dernière vague d'enlèvements, qui fait les gros titres au Kenya, concerne principalement des jeunes hommes ayant critiqué le président William Ruto sur internet. Deux d'entre eux avaient publié une image générée à l'aide de l'intelligence artificielle du chef de l'Etat allongé dans un cercueil.
Acculé par les défenseurs de droits humains et plusieurs figures politiques, M. Ruto a promis vendredi de "mettre fin aux enlèvements".
Lundi, des dizaines de manifestants ont répondu à un appel à manifester dans la capitale Nairobi, brandissant des pancartes à l'effigie de certains disparus, scandant leurs noms, et appelant à leur libération et la fin des enlèvements.
"Les jeunes qui ont été enlevés qui doivent être libérés", a déclaré à l'AFP Nerima Wako, de l'ONG Siasa qui soutient la jeunesse.
Ce type d'exactions "aurait dû prendre fin dans les années 90", a poursuivi la manifestante, évoquant l'ère du président Daniel arap Moi, synonyme de disparitions approuvées par l'État.
"Les citoyens n'ont pas peur de parler, même si l'intimidation est réelle", a-t-elle ajouté.
Derrière elle, un petit groupe de manifestants a chanté l'hymne national et a refusé de bouger, malgré les tirs répétés de gaz lacrymogènes des policiers.
Le groupe - où se trouvait le sénateur Okiya Omtatah Okoiti - a finalement été regroupé dans quatre véhicules de police.
"Je ne vois pas pourquoi ils font ça à des gens qui ne sont même pas violents", a déploré auprès de l'AFP Wanjiku, 29 ans.
"Ce combat est loin d'être terminé", a ajouté la manifestante, qui avait pris part à la contestation en juin, et estime que le président devait démissionner.
La police kényane a nié être impliquée dans les disparitions, mais des militants ont demandé pourquoi celles-ci ne semblent pas faire l'objet d'une enquête.
Un tribunal de Nairobi a décidé lundi que la police devait libérer "immédiatement et sans condition" cinq hommes qui auraient été enlevés. Le juge Bahati Mwamuye a ordonné à la police de présenter les cinq hommes au tribunal mardi ou "d'expliquer sous serment les circonstances de l'affaire" ou le lieu où ils se trouvent.
Au total, 29 des 82 personnes disparues depuis le mois de juin recensées sont toujours introuvables, estime la KNCHR.