Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
François Bayrou achève mardi à La Réunion son déplacement consacré au cyclone Chido qui a frappé Mayotte, où il a annoncé lundi une batterie de mesures destinées au redressement de l'archipel.
Taille du texte:
Le Premier ministre, qui a dormi à Saint-Denis de la Réunion, a débuté sa journée par une rencontre matinale avec les élus locaux à la préfecture. Il y saluera ensuite des agents impliqués dans le centre opérationnel de La Réunion, importante base logistique de l'aide à Mayotte.
Il visitera ensuite la plateforme d'intervention régionale de l'Océan indien de la Croix rouge à Sainte-Marie. Puis inspectera, dans la même commune, le "hub logistique" pour Mayotte situé sur une base aérienne à proximité de l'aéroport Roland-Garros d'où la délégation s'envolera à la mi-journée pour regagner Paris.
Lundi, après une visite d'une journée à Mayotte à la tête d'une importante délégation ministérielle, M. Bayrou a présenté devant le Conseil départemental de l'archipel son plan "Mayotte debout" qui "a une seule ligne directrice: pas de phrases, des décisions concrètes et précises, des engagements concrets et précis".
Parmi la dizaine de mesures annoncées, le rétablissement de l'électricité "dans chaque foyer", la volonté d'empêcher la reconstruction de bidonvilles, ou encore une série de mesures financières, fiscales, sanitaires ou sur l'éducation.
Avec l'objectif, a expliqué le chef du gouvernement à l'AFP, de tenir "un discours clair et compréhensible de l'ensemble des citoyens" et de "s'inscrire dans la démarche du président de la République", qui avait annoncé de premières mesures d'urgence lors d'un déplacement à Mayotte après le cyclone, qui a causé, selon le dernier bilan officiel, la mort de 39 personnes.
Des mesures qui vont "incontestablement dans le bon sens", a réagi sur X la cheffe des députés RN Marine Le Pen, souhaitant néanmoins que "les espoirs des Mahorais ne soient pas à nouveau trahis".
Une "loi d'urgence" sera présentée vendredi en Conseil des ministres, avec "une présentation au Parlement sous quinze jours", a annoncé M. Bayrou. Un projet de "loi programme de refondation" de l'archipel "préparé et conçu avec les élus de Mayotte, sera mis au point dans les trois mois, a-t-il précisé.
A Mayotte, M. Bayrou était notamment accompagné de ses deux ministres d’État Élisabeth Borne (Éducation) et Manuel Valls (Outremer). M. Valls est resté à Mayotte pour poursuivre le dialogue avec les élus et le travail de coordination.
La délégation s'est aussi heurtée au désespoir des habitants, à l'image de cette séquence au cours de laquelle Mme Borne est interpellée par deux enseignants qui témoignent des difficultés du quotidien. "Ok", leur répond avant de quitter les lieux Mme Borne, dont l'attitude a été largement fustigée sur les réseaux sociaux.
"Image terrible. Une ministre ne peut pas tourner les talons en méprisant le témoignage d’enseignants qui alertent sur la situation sanitaire", a ainsi grincé le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
"La séquence tronquée, diffusée ne reflète pas mes échanges avec les deux enseignants", a expliqué Mme Borne mardi sur le réseau social X.
"Par ailleurs, attachée au dialogue, consciente et préoccupée par la gravité de la situation, j’ai longuement échangé (lundi) avec les personnels de direction et les syndicats enseignants sur la situation à Mayotte et les défis de la rentrée", ajoute l'ancienne Première ministre.