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"Un drame absolu": l'émotion était particulièrement forte après la mort d'une lycéenne dans un accident de car scolaire, qui a également blessé 20 élèves en se couchant sur la voie, jeudi matin près de Châteaudun (Eure-et-Loir) pour une raison encore inconnue.
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Le conducteur, âgé de 26 ans et inconnu de la justice, a été placé en garde à vue. Un premier test salivaire aux stupéfiants s'est "révélé positif", a annoncé le parquet de Chartres, tout en appelant à la prudence.
"Un prélèvement sanguin a été immédiatement réalisé afin de faire procéder, en urgence, à une analyse qui confirmera ou pas la présence de produits stupéfiants dans le sang du conducteur du bus", précise le procureur de la République Frédéric Chevallier dans un communiqué.
"J'en ai parlé cet après-midi avec mon collègue ministre de l'Intérieur", Bruno Retailleau, "nous allons mener un certain nombre d'actions pour opérer des contrôles de plus en plus importants", a indiqué M. Tabarot sur RTL, qui avait révélé le résultat positif du test salivaire aux stupéfiants.
"Malheureusement, ce qui avait été fait (...) contre l'alcool auprès d'un certain nombre de chauffeurs il y a quelques années, devra se faire au niveau des stupéfiants", a-t-il ajouté.
Le conducteur a livré une première explication, déclarant "avoir croisé un véhicule circulant trop proche de la ligne séparatrice, avoir voulu l'éviter, et s'être retrouvé dans le fossé", précise M. Chevallier.
Selon des éléments recueillis par l'AFP, il exerçait depuis plusieurs années, "au moins depuis le début de l'année" sur cette ligne 32B, qui dessert six établissements.
Selon un bilan toujours provisoire, une lycéenne de 15 ans a trouvé la mort et 20 élèves ont été blessés et se trouvent "en urgence relative". Quatorze d'entre eux "ont été transportés vers le centre hospitalier de Châteaudun".
Lors d'un point presse sur place, M. Tabarot a exprimé son émotion face à "un drame qui nous bouleverse".
Il a annoncé avoir saisi le Bureau d'enquêtes accidents (BEA) des transports terrestres pour déterminer les circonstances exactes de cet accident, en parallèle de l'enquête judiciaire.
- "Etat de choc" -
Des élus locaux qui l'accompagnaient ont décrit des enfants en "état de choc". Certains dormaient au moment de l'accident.
Le président de la région Centre-Val de Loire François Bonneau a mentionné l'entraide et la solidarité entre les élèves qui se trouvaient dans le car, "les grands ouvrant les trappes pour sortir de là", avant d'aider un autre qui "était un peu coincé".
"C'est un gros drame, un terrible drame", a réagi auprès de l'AFP le maire de la ville Fabien Verdier. "Nous avions signalé la dangerosité de la route il y a quelques mois", a-t-il ajouté.
Six véhicules et une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés. Un poste médical avancé avait été déployé à proximité de l'accident, dans un centre de secours. Selon des témoignages, des pompiers sont "arrivés en une minute".
"C'est avec une vive émotion et une immense tristesse que j'ai appris, depuis Mayotte, le décès d'une lycéenne de Châteaudun dans un accident de bus scolaire survenu", a réagi la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, sur les réseaux sociaux.
Venu témoigner de "la grande compassion de l'ensemble de la communauté de l'éducation nationale" dans le lycée Émile-Zola, où était scolarisée la victime et où se rendra Mme Borne lundi matin, le recteur de l’académie Orléans-Tours, Jean-Philippe Agresti, a eu une pensée pour "les parents, la sœur et les amis de la victime".
Une cellule d'urgence médico-psychologique a aussi été activée "en soutien des victimes et de leurs proches", a-t-il précisé, indiquant que certains des 1.000 élèves de l'établissement avaient préféré rentrer chez eux et qu'un accompagnement "dans la durée" serait assuré.