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La collision entre un hélicoptère militaire et un avion civil qui s'apprêtait à atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan de Washington laisse les experts perplexes, compte tenu des conditions météorologiques parfaites et des contrôles stricts dans un des corridors aériens les plus utilisés au monde.
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L'accident de mercredi aurait "absolument" pu être évité, a affirmé jeudi le ministre des Transports, Sean Duffy.
"C'était un vol (commercial) de routine, tout ce qu'il y a de plus banal", a estimé Richard Aboulafia, directeur d'AeroDynamic, une société de conseil en gestion aérospatiale.
"J'ai volé dessus à de nombreuses reprises. C'est un vol emprunté par de nombreuses personnes allant de Washington vers le Kansas", a-t-il déclaré à l'AFP.
Le président américain, Donald Trump, a fait écho à ces remarques sur son réseau social Truth Social, en soulignant que le vol provenant de Wichita (Kansas) "était sur une ligne d'approche parfaite et tout à fait habituelle".
L'accident s'est produit dans un espace aérien saturé mais très surveillé, au-dessus d'une ville qui n'avait pas connu de drame aérien majeur depuis l'attaque d'Al Qaeda contre le Pentagone, voisin de l'aéroport Ronald-Reagan, le 11 septembre 2001.
"La limite de la piste est au bord de la rivière. (L'avion) était sur le point de toucher terre", a-t-il souligné sur la chaîne WUSA-TV à Washington.
L'espace aérien autour de l'aéroport est habitué à tenir compte des vols d'hélicoptères, y compris des vols militaires entre le Pentagone et les bases alentour, des patrouilles des gardes-côtes, ou encore des hélicoptères des Marines qui transportent le président à la Maison Blanche.
Les avions commerciaux sont eux équipés d'un système d'alerte et d'évitement des collisions (TCAS), prévu normalement pour prévenir le pilote de la présence d'appareils à proximité mais aussi pour donner des instructions d'urgence destinées à éviter la collision.
Dans un espace aérien aussi chargé, les appareils civils et militaires sont souvent "mélangés", rappelle Jeff Guzzetti, ancien membre de l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) et de l'Agence fédérale de l'aviation (FAA).
Malgré les bonnes conditions météorologiques, les enquêteurs vont examiner "la capacité humaine à détecter des objets de nuit", prédit-il. Les militaires de l'hélicoptère portaient des lunettes de vision nocturne, qui pourraient avoir subi des interférences avec les lumières de la ville.
- "Tout peut arriver" -
Pour l'ancien officier du corps aérien de l'armée britannique George Bacon, qui a volé sur des hélicoptères militaires dans l'espace aérien américain, ces lunettes ont pu jouer un rôle dans l'accident.
"Même si elles permettent quasiment de voir comme en plein jour, elles provoquent comme un +effet tunnel+ (le fait de venir brouiller la perception entre le centre et ce qui se passe en périphérie, ndlr) et être perturbées par les lumières de la ville", a-t-il détaillé.
Chesley "Sully" Sullenberger, le pilote qui avait réussi en 2009 à poser en sécurité son avion avec deux moteurs en panne sur la rivière Hudson, à New York, a estimé sur CBS que l'aéroport Ronald-Reagan était "considéré comme un aéroport particulier, qui demande d'en avoir étudié les spécificités afin d'approcher en sécurité, du fait de ses pistes courtes et de la proximité d'autres aéroports".
Une à deux collisions aériennes se produisent chaque année aux Etats-Unis, selon Kivanc Avrenli, un professeur de l'Université de Syracuse et expert en sécurité aérienne, mais elles impliquent rarement un vol commercial.
La dernière aux Etats-Unis concernant un avion commercial remonte au 9 avril 1990, quand un vol d'Atlantic Southeast Airlines avait percuté un Cessna dans l'Alabama (sud).
Il s'agit de l'accident aérien le plus meurtrier à Washington depuis qu'un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. Il avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.
Cette tragédie avait entraîné d'importants changements en terme de régulation et de sécurité aérienne, en particulier concernant les procédures de dégivrage des appareils.
Mais, comme le rappelle M. Sullenberger, un accident de ce type peut toujours se produire "lorsque les planètes s'alignent de la mauvaise manière".