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Le Canada a reçu la confirmation samedi qu'il sera bien visé, à partir de mardi, par 25% de droits de douane sur l'ensemble des produits exportés vers les Etats-Unis, à l'exception du pétrole, taxé à 10%, a appris l'AFP auprès d'une source gouvernementale.
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Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, doit tenir une conférence de presse depuis Ottawa à 18H00 (23H00 GMT), a-t-on confirmé de même source.
Le président américain Donald Trump avait assuré vendredi que "rien" ne l’empêcherait d'imposer 25% de droits de douane sur les produits en provenance du Canada comme du Mexique, ajoutant que ceux arrivant de Chine seront taxés à 10%, au-delà des droits de douane déjà existants.
Il s'en prend ainsi aux trois principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui représentent au total plus de 40% des importations entrant dans le pays.
Le président américain doit acter samedi l'imposition de 25% de droits de douane sur les produits canadiens et mexicains, et 10% sur les produits en provenance de Chine, au-delà de ceux déjà existants, a-t-il déclaré vendredi devant des journalistes.
Le président américain justifie ces mesures en accusant les trois pays de jouer un rôle dans la crise du fentanyl, un puissant opioïde qui fait des ravages aux Etats-Unis.
Selon lui, la Chine exporte vers le Mexique des principes actifs permettant ensuite la fabrication par les cartels mexicains du fentanyl, ensuite vendu de l'autre côté de la frontière. Il reproche également au Mexique et au Canada de ne pas suffisamment contrôler les flux migratoires vers les Etats-Unis.
- "Recul du PIB américain" -
Justin Trudeau a assuré que son pays était "prêt à une réponse immédiate".
Samedi, Doug Ford, le Premier ministre de l'Ontario, la plus riche province canadienne, a appelé à "répondre et répondre fort" en menaçant de limiter les exportations de métaux rares, d'énergie ou d'uranium.
En campagne pour sa réélection, M. Ford a assuré que "nous disposons d'outils puissants, des outils dont l'économie et l'armée américaine dépendent".
De son côté, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a assuré avoir "avancé sur différents sujets" avec l'administration Trump et que "des accords sont trouvés tous les jours". Mais, faute d'accord sur les droits de douane, "nous avons un plan A, B et C", a-t-elle assuré sans apporter de détails.
Pour le Mexique, qui exporte à 85% vers les Etats-Unis, une hausse généralisée des droits de douane pourrait être particulièrement rude, avec un recul de 3,6% de son PIB, a estimé Wendong Zhang, professeur à l'Université Cornell.
Mais l'économie américaine elle-même serait touchée, à un moment où, portée par la consommation, elle tourne à plein régime, avec une croissance de 2,8% en 2024.
Selon Gregory Daco, chef économiste pour le cabinet EY, les droits de douane prévus pourraient "entraîner un recul de 1,5% du PIB américain en 2025 et 2,1% en 2026 par rapport à nos prévisions initiales, du fait d'un ralentissement de la consommation et des investissements", sans même parler des effets de potentielles représailles.
- Et l'UE? "Absolument" -
Ils pourraient également entraîner une hausse de 0,7 point de pourcentage de l'inflation sur le premier trimestre de l'année, estime-t-il, avant de voir les effets s'atténuer.
D'autant que les Etats-Unis importent des deux pays voisins une longue série de produits agricoles, des avocats à la volaille, aux prix déjà en hausse.
L'impact pourrait également être réel sur les automobiles, alors que le Canada et le Mexique représentent 22% des véhicules vendus dans le pays, selon S&P Global Mobility.
Les prix de l'énergie pourraient aussi grimper dans le centre du pays, qui consomme beaucoup de pétrole venant du Canada, a estimé le centre de réflexion Atlantic Council.
Et cela ne pourrait être que le début, car Donald Trump prépare déjà la phase suivante de sa guerre commerciale: "Est-ce que je vais imposer des droits de douane à l'Union européenne? Vous voulez la vraie réponse ou la réponse diplomatique? Absolument. L'UE nous a très mal traités".