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Plusieurs centaines de personnes, des proches mais aussi des anonymes, ont participé samedi, dans la ferveur et la tradition catholiques, à la messe d'obsèques du petit Emile, célébrée 19 mois jour pour jour après sa disparition, en la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var).
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L'office religieux a débuté à 10H00 précises en présence de la famille du garçonnet et de 400 invités arrivés sous une pluie battante au milieu d'un important dispositif de sécurité, avec gendarmes et maîtres-chiens.
Des dizaines d'anonymes avaient également pris place en la basilique Sainte-Marie-Madeleine, la plus vaste église gothique de Provence, célèbre pour ses reliques de "l'apôtre des apôtres".
Parmi la foule, de nombreuses familles avec enfants, parfois en poussette, et beaucoup de "grand-mères" confiant avoir été "très touchée(s) par le drame".
Après être entré dans la basilique par la porte principale, le petit cercueil blanc a été porté jusqu'à l'autel par les parents d'Emile, Marie et Colomban Soleil, accompagnés de ses parrain et marraine, pour une cérémonie à l'organisation millimétrée, fermée aux journalistes.
La messe de près de deux heures a été célébrée, selon le rite de Saint Pie V, par l'abbé Louis Le Morvan, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, communauté catholique traditionaliste, les parents d'Emile étant eux-mêmes adeptes de la messe traditionnelle.
- Enquête toujours en cours -
A peine une demi-heure après le début de l'office, quelques personnes ont été vues quittant la cérémonie. "Il y a trop de latin, je ne suis pas à l'aise", a expliqué à l'AFP une femme qui a refusé de donner son nom.
Emile, âgé de deux ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023, alors qu'il venait d'arriver pour les vacances d'été chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de "ratissages judiciaires", aucune trace de l'enfant n'avait pu être retrouvée. Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte fin mars 2024 par une promeneuse du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.
Les juges d'instruction, qui pilotent l'enquête à Aix-en-Provence, avaient déployé dans la foulée des dizaines de gendarmes, notamment des spécialistes de "l'ingénierie scène de crime", des anthropologues et deux équipes cynophiles de recherches de restes humains. Ils ont pu retrouver des vêtements et un petit bout d'os, dans la même zone.
Pour autant, ces découvertes n'ont à ce jour pas permis de déterminer les causes de la mort de l'enfant.
"On est tous dans l'attente que l'enquête se termine mais aujourd'hui c'est le moment d'entourer les parents", a déclaré à la presse le recteur de la basilique, le père Florian Racine.
"On espère qu'on saura ce qu'il s'est passé un jour", dit aussi Maria Carneiro, 72 ans, à la fin de la cérémonie qu'elle a trouvé "très émouvante et qui donnait la chair de poule". Originaire de Braga (nord du Portugal) et en vacances chez ses enfants dans le Var, elle explique "avoir suivi toute l'affaire au Portugal. Toutes les télés en parlaient".
Comme Mme Carneiro, certains fidèles sortaient de l'église les yeux rougis, tandis que des enfants brandissaient des bouquets de lys blancs.
Portant dans les bras leurs deux enfants, dont un bébé né l'an dernier, les parents d'Emile, lui vêtu d'une redingote noire, elle d'un manteau clair à col de fourrure, n'ont fait aucune déclaration.
Le cercueil contenant les restes d'Emile sera inhumé samedi après-midi dans l'intimité à la Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, où vivent ses parents et où il a grandi.