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Le président équatorien sortant Daniel Noboa devançait lundi d'une très courte tête sa rivale de gauche Luisa Gonzalez, au score élevé inattendu, à l'issue du premier tour de la présidentielle dans ce pays miné par le narcotrafic.
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Ce pays polarisé et frappé par la violence du trafic de drogue s'achemine vers un second tour en avril, alors même que des sondages de sortie des bureaux de vote avaient prédit que le président sortant dépasserait les 50% nécessaires à la victoire au scrutin organisé dimanche.
Alors que plus de 90% des bulletins de vote avaient été dépouillés lundi matin, M. Noboa récoltait 44,3% des voix et sa rivale 43,8%, pour cette élection mettant aux prises 16 candidats.
"Si la tendance se maintient (...) nous retournerons aux urnes le 13 avril prochain", a déclaré Diana Atamaint, présidente du Conseil national électoral (CNE).
La journée "s'est déroulée dans une absolue normalité", avec une participation de 83,38%, sur les 14 millions d'Equatoriens appelés aux urnes, avait-elle indiqué plus tôt.
Plus de 10 millions de bulletins ayant été dépouillés lundi matin, le résultat officiel devrait être connu dans quelques heures.
Daniel Noboa, qui aspirait à gagner en un seul tour, ne s'est pas encore exprimé.
Dans la capitale Quito entourée de volcans, à 2.850 mètres au-dessus du niveau de la mer, tout comme dans la ville portuaire de Guayaquil, les feux d'artifice et les klaxons accompagnaient le décompte.
"Je suis venue soutenir le président parce que nous voulons qu'il nous soutienne dans le changement de notre pays", a déclaré à l'AFP Myriam Medrano, une secrétaire de 52 ans dans un hôtel de Quito où une conférence de presse du pouvoir était prévue.
Les Equatoriens espèrent que le prochain gouvernement pourra redresser le pays en crise économique, divisé et qui a basculé dans la violence.
Une lutte féroce fait rage entre une myriade de groupes criminels se disputant le contrôle des voies lucratives qui relient, via des ports équatoriens, les plantations de coca de Colombie et du Pérou à l'Europe ou aux Etats-Unis.
"C'est la pire crise depuis notre retour à la démocratie" il y a presque un demi-siècle, juge l'analyste politique local Leonardo Laso.
"La situation dans le pays est très critique, beaucoup d'insécurité, peu de travail, beaucoup de gens qui partent", a déclaré Luis Briones, ingénieur de 56 ans.
- "Consolider son triomphe" -
A 37 ans, Daniel Noboa, fils d'un milliardaire entrepreneur dans la banane et tenant d'une ligne dure face aux cartels, est l'un des plus jeunes dirigeants du monde.
"L'Equateur a déjà changé et veut continuer de changer, il veut consolider son triomphe", a déclaré cette semaine ce néo-libéral qui se dit de centre gauche et qui avait créé la surprise en 2023 en se faisant élire, après une campagne marquée par l'assassinat d'un candidat.
Le bilan de Daniel Noboa est toutefois assombri par des critiques d'organisations de défense des droits humains sur les dérives de sa politique sécuritaire.
En décembre, la justice a ordonné la détention provisoire de 16 militaires soupçonnés de la disparition forcée de quatre adolescents dont les corps ont été retrouvés calcinés, une affaire qui a choqué le pays.
Malgré les mesures drastiques et notamment les états d'urgence autorisant les militaires à patrouiller dans les rues, le taux d'homicides est resté élevé, à 38 pour 100.000 habitants en 2024, après un record de 47 en 2023.
En 2018, avant la vague de criminalité liée au narcotrafic qui a poussé des dizaines de milliers d'Equatoriens à fuir leur pays et effrayé investisseurs et touristes, le taux d'homicides était de six pour 100.000 habitants.
Concentré sur le financement de la coûteuse guerre contre le narcotrafic, l'Etat affiche une dette publique atteignant environ 57% du PIB. Le taux de pauvreté dans le pays s'élève à 28%.
- Défi -
Luisa Gonzalez, ex-députée, espère prendre sa revanche après une première joute électorale remportée par M. Noboa en 2023.
Le soutien que lui apporte l'ex-président socialiste en exil Rafael Correa, condamné par contumace à huit ans de prison pour corruption, divise les électeurs.
Avocate évangélique, elle aspire à être la première présidente élue d'Equateur avec un programme promettant plus de sécurité, teinté de respect des droits humains.
Lors du premier tour, les forces de sécurité étaient largement déployées près des bureaux de vote.
Le jour du scrutin, un policier a été tué et un autre blessé lors d'une "attaque armée" dans la ville portuaire de Guayaquil, selon la police.
"Il y a des rapports de renseignement qui disent qu'il y a des risques et qu'ils veulent me tuer, mais il y a un défi plus grand ici. Il y a le défi de transformer le pays", a déclaré Luisa Gonzalez lors d'un entretien à l'AFP à la veille de l'élection.