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Un jeune Afghan a blessé trente personnes jeudi lors d'un attentat à la voiture-bélier visant une manifestation à Munich, qui a tendu un peu plus la campagne électorale en Allemagne, déjà dominée par les questions d'insécurité et d'immigration.
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Le gouvernement, accusé de laxisme par l'opposition, a annoncé qu'il allait "tout faire" pour expulser davantage d'Afghans vivant en Allemagne et condamnés en justice.
"Ceux qui viennent dans notre pays et commettent des crimes doivent être sévèrement punis et ensuite expulsés, même dans des pays difficiles", a déclaré la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser. Et "cela va aussi arriver à cet homme", a assuré dans la soirée à la télévision publique le chancelier social-démocrate Olaf Scholz.
Il a dénoncé un "attentat terrible". Ce drame survient à dix jours d'une élection législative dans le pays, le 23 février, pour laquelle les sondages promettent au parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) une spectaculaire percée. Le mouvement anti-migrants est donné à plus de 20%, en deuxième position derrière l'opposition conservatrice.
- Manifestation visée -
Alexa Graef, une étudiante d'une vingtaine d'années, se trouvait non loin de là, et se dit "en état de choc" au milieu des objets éparpillés sur la chaussée par la course de la voiture. Une poussette gît renversée sur le bitume.
"C'est la première fois que je vois quelque chose comme cela et j'espère bien la dernière", ajoute-t-elle.
Le dernier bilan des autorités dans la soirée fait état de trente blessés, parmi lesquels des enfants et plusieurs personnes toujours "entre la vie et la mort", selon le maire de Munich, Dieter Reiter. Huit personnes sont "très grièvement blessées" et "huit autres gravement", a-t-il dit.
La police a stoppé le véhicule en tirant au moins un coup de feu, avant d'interpeller le jeune homme.
- Islamisme? -
Selon des médias allemands, il s'agit de Farhad N., né à Kaboul et arrivé en Allemagne fin 2016 à quinze ans. Sa demande d'asile avait été rejetée, mais comme il avait trouvé un emploi comme vigile dans un magasin il avait le droit de rester.
Selon la chaîne de télévision publique bavaroise BR, l'homme, qui aurait participé à des compétitions de culturisme, a diffusé mercredi sur son compte Instagram une message - entretemps effacé - disant: "Oh Allah, protège nous toujours".
La police a parlé d'"indices d'un contexte extrémiste" concernant le jeune Afghan. Mais le ministre bavarois de l'Intérieur, Joachim Hermann, a affirmé qu'il était encore "trop tôt" pour se livrer à des "spéculations".
Les enquêteurs passent au peigne fin le téléphone du suspect et ses messages sur les réseaux sociaux. Ils ont aussi perquisitionné son logement.
L'attentat survient dans le sillage de plusieurs attaques meurtrières en Allemagne, qui ont suscité une vive émotion dans l'opinion et placé la question de l'immigration et de la criminalité au premier rang des thèmes de la campagne électorale.
Fin décembre, un Saoudien avec le statut de réfugié, souffrant de problèmes psychiatriques, avait déjà foncé à bord d'une voiture sur la foule d'un marché de Noël, faisant six morts et quelque 300 blessés.
Le procès d'un Afghan, poursuivi pour une attaque au couteau à Mannheim (ouest) ayant causé la mort d'un policier au printemps 2024, s'est ouvert jeudi.
Et une autre agression au couteau, dont l'auteur présumé était aussi un Afghan, en situation irrégulière et souffrant de troubles psychiatriques, a récemment fait deux morts en Bavière, dont un garçon de deux ans.
"Est-ce que tout cela va continuer éternellement ?", a demandé la cheffe de file de l'extrême droite en vue des élections, Alice Weidel, en exigeant un "tournant migratoire, maintenant!"
Le favori des sondages pour remplacer Olaf Scholz à la chancellerie, le conservateur Friedrich Merz, a lui promis de rétablir "l'ordre et le droit de manière conséquente". "La sécurité des gens en Allemagne sera la première des priorités", a-t-il dit.