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La garde à vue se poursuit jeudi matin à Pau pour les trois premiers hommes interpellés dans le cadre de l'enquête sur plus d'une centaine de plaintes pour violences physiques et sexuelles au sein de l'établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques).
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Alors que le scandale a poussé le gouvernement à annoncer un renforcement des contrôles sur les établissements privés sous contrat, le secrétaire général de l'enseignement catholique, Philippe Delorme, a appelé jeudi à ne pas faire de Bétharram "une affaire politique, une affaire d'opposition entre" l'enseignement "public et le privé".
"C'est toute la société qui doit au quotidien veiller sur nos enfants pour qu'ils soient protégés (...) Il n'y a pas que l'école, il n'y a pas que l'école catholique", a-t-il insisté sur RMC.
"En classe, dans les cours de récréation, par les encadrants, par les surveillants, en dortoir, on vivait dans un système de peur permanent", a témoigné jeudi sur BFMTV Cyril Ganne, élève de l'établissement de 1987 à 1991, qui évoque un "immense soulagement" après ces premières gardes à vue.
- Prescription en question -
Les trois hommes suspectés de "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées" pour des faits présumés s'étalant "entre 1957 et 2004", sont nés en 1931, en 1955 et en 1965, a précisé le parquet.
Il s'agit de deux laïcs et d'un prêtre, selon une source proche du dossier. L'un des deux laïcs avait été démis de ses fonctions en février 2024, peu après l'ouverture de l'enquête, alors qu'il était visé par au moins huit plaintes, pour des violences, mais aussi des agressions sexuelles et des viols. L'autre est un ancien surveillant général.
Parmi les 132 plaintes recensées par le collectif des victimes, une poignée ne sont pas frappées par la prescription, estime son porte-parole Alain Esquerre, lui-même ancien pensionnaire, qui dénonce le "règne du silence" en vigueur à Bétharram, où "même les chuchotements" déclenchaient "des avalanches de coups".
Me Jean-François Blanco, avocat en 1996 d'un élève ayant déposé une première plainte pour violences physiques contre l'établissement, a souligné néanmoins auprès de l'AFP que la période évoquée par le procureur, de 1957 à 2004, "permet de situer les crimes dans leur sérialité", "un critère fondamental pour l'appréciation sur la prescription".
Selon la loi de 2021 sur la protection des mineurs contre les crimes et délits sexuels, le délai de prescription d'un premier viol peut en effet être prolongé si la même personne récidive sur un autre mineur.
- "Pas un cas unique" -
Ces interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion entre des victimes et François Bayrou, mis en cause depuis début février par plusieurs témoignages affirmant qu'il était au courant de premières accusations entourant l'établissement dans les années 1990, ce qu'il dément.
Le Premier ministre, qui a été ministre de l'Éducation de 1993 à 1997, répète n'avoir "jamais été informé" dans le passé des violences sexuelles dans cet établissement qu'ont fréquenté plusieurs de ses enfants et où son épouse a enseigné le catéchisme.
Il a rappelé samedi avoir demandé en 1996 un rapport d'inspection académique, qui avait conclu que les élèves n'étaient pas "brutalisés" à Bétharram. Son auteur a toutefois déclaré à Radio France mercredi qu'il "ne tient pas la route" au vu des dernières révélations.
M. Bayrou a également visé, mardi, le gouvernement de Lionel Jospin, au pouvoir en 1998 au moment d'une première plainte pour viol, abandonnée après le suicide du prêtre mis en cause début 2000.
La commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale a de son côté voté mercredi, à l'unanimité, la création d'une commission d'enquête "sur les modalités du contrôle de l'État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires".
La Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a, elle, demandé un audit global sur les dispositifs d'alerte existants dans les établissements accueillant des enfants, estimant que "Bétharram n'est pas un cas unique".