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Un convoi transportant quatre cercueils est arrivé jeudi à la morgue de Tel-Aviv, après l'annonce par le Hamas de la remise des dépouilles de quatre otages israéliens, dont ceux des enfants Bibas, symbole de la tragédie du 7 octobre 2023 en Israël.
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"Agonie. Souffrance. Il n'y a pas de mots", a déclaré le président israélien Isaac Herzog. "Nos coeurs -les coeurs de toute une nation- sont dévastés. Au nom de l'Etat d'Israël (...) je demande pardon. Pardon pour ne pas vous avoir protégés en ce jour terrible. Pardon pour ne pas vous avoir ramenés à la maison en vie."
Le convoi transportant les cercueils a franchi les grilles de l'institut médico-légal d'Abu Kabir à Tel-Aviv peu avant 13H30 (11H30 GMT), ont constaté des journalistes de l'AFP. Les corps doivent y subir une autopsie en vue de permettre leur identification.
En début de matinée à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, quatre cercueils noirs ont été transférés par le Hamas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui les a remis à l'armée israélienne.
Le convoi les transportant est ensuite entré dans le sud d'Israël, à Kissoufim, où il a été accueilli par des Israéliens massés sur le bord de route arborant des drapeaux nationaux, par un temps venteux et pluvieux. Avant de prendre le chemin de Tel-Aviv.
"C'est l'un des jours les plus durs, depuis le 7 octobre", a déclaré la directrice du musée de Tel-Aviv, Tania Coen Uzzielli, au côté d'une centaine d'Israéliens rassemblés sur la "Place des otages".
- "Attendre l'identification" -
Lors d'une mise en scène organisée à Khan Younès, des combattants cagoulés et armés du Hamas et d'autres groupes armés palestiniens ont exposé sur un podium quatre cercueils portant chacun la photo d'un des otages. Au dessus, un poster où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu apparaît le visage maculé de sang, flanqué de dents de vampire.
Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de l'accord de trêve à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d'une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent du 7-Octobre.
Le Forum des familles d'otages a indiqué avoir été informé de la mort des deux enfants Bibas et de leur mère, ainsi que de Oded Lifshitz, sans préciser dans quelles circonstances.
La famille Bibas a appelé à "ne pas faire l'éloge funèbre de (ses) proches jusqu'à ce que l'identification finale soit confirmée".
Le Hamas avait annoncé en novembre 2023 la mort de Shiri Bibas et de ses enfants dans un bombardement israélien à Gaza, mais Israël n'a jamais confirmé.
Shiri Bibas et ses enfants avaient été enlevés en même temps que Yarden Bibas, époux et père, au kibboutz Nir Oz dans le sud d'Israël, à la lisière de Gaza. Mais ils ont été détenus séparément à Gaza.
Les images alors diffusées par le Hamas de la mère serrant contre elle ses deux petits garçons devant leur maison, ont fait le tour du monde.
Yarden Bibas, 35 ans, a été libéré le 1er février.
- Le plus jeune des otages -
Depuis le début du cessez-le-feu conclu via les médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis-, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1.100 Palestiniens détenus par Israël, dans le cadre de la première phase de la trêve.
Samedi, le Hamas doit libérer six otages vivants contre des prisonniers palestiniens.
L'accord prévoit, d'ici la fin de sa première phase le 1er mars, la libération d'un total de 33 otages, dont huit morts, en échange de celle de 1.900 Palestiniens détenus par Israël.
Mercredi, le Hamas s'est dit prêt à libérer "en une seule fois", et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve.
- Retard -
La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de la bande de Gaza en ruines.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.211 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.
L'offensive d'envergure israélienne lancée en représailles a fait au moins 48.297 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé.