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"C'est officiel! Je n'y crois pas!", s'écrie, du haut du grand arbre où elle campe depuis trois jours à l'entrée de Castres, l'une des deux dernières militantes "écureuils", qui vient d'apprendre que les travaux de l'autoroute A69 sont suspendus.
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"Mais on restera mobilisés", s'empresse d'ajouter l'activiste d'une vingtaine d'années, depuis l'arbre dont elle tenait à empêcher l'éventuel abattage le long de l'autoroute Toulouse-Castres.
"Comme quoi, il faut croire à ses rêves. Il faut garder espoir", crie encore la jeune fille qui souhaite rester dans l'anonymat.
"Stop A69. Biodiversité. Danger", a pu lire un journaliste de l'AFP, sur une grande banderole accroché à l'arbre où elle campe.
Même joie de l'autre côté de la petite route qui sépare les arbres occupés par chacune des deux militantes.
"C'est une victoire, même si c'est trop tard pour les terres localement. Mais c'est un signal fort pour tous les autres projets. Ca montre que ça vaut le coup de contester, de se saisir des moyens de recours qu'on a pour lutter contre les projets que l'Etat nous impose", crie la seconde depuis son arbre.
Précisant qu'elle ne souhaite pas non plus donner son identité, mais que son âge est dans "la trentaine", elle commence à préparer son départ.
Sur la banderole encore accrochée aux branches de l'arbre, on peut lire en plusieurs couleurs: "A69, arbres menacés".
- "L'autre versant"-
A quelques centaines de mètres de distance, un groupe d'ouvriers du chantier discute, près des engins qui avaient été rangés un peu avant la mi-journée. L'ambiance n'est pas du tout la même.
"C'est triste. Eux sont contents, mais il y a l'autre versant. On perd notre boulot. On vient de loin. Moi, je viens de Gap. On va être au chômage", regrette Hugues Lamoulière, 53 ans.
"Le but c'était de continuer à travailler. C'est un bon groupe", confie-t-il à l'AFP.
Mateusz Mikociak, 30 ans, conduit sur le chantier un engin pour le compte d'une entreprise sous-traitante. Son contrat s'arrête vendredi et il ne touchera plus rien.
"Pour moi, c'est la misère. Et il y a plein de gens comme moi" qui travaillent sur le chantier pour le compte d'un sous-traitant, confie-t-il à l'AFP.
Cette décision va "priver d'emploi des milliers de personnes, paralyser l'économie du sud du Tarn et, plus largement, tous les grands projets d'infrastructures en France", abonde l'ancien député du Tarn Bernard Carayon, maire de Lavaur, dont la commune longeait le tracé.
- Ballet d'engins de chantier -
Quelques kilomètres plus loin, dans le centre de Castres, le maire Pascal Bugis n'est "pas véritablement surpris". "J'ai toujours pensé que les choses seraient compliquées jusqu'au bout", déclare-t-il.
Puis il demande au gouvernement et aux législateurs de définir de manière plus précise la notion de "raison impérative d'intérêt public majeur" qui a été au centre de la décision du tribunal administratif de Toulouse rendue jeudi.
Alors que des travaux de sécurisation sont nécessaires pour arrêter le chantier, le ballet des des engins s'est poursuivi sur plusieurs points du tracé de l'A69 quelques heures après l'annonce du jugement, a constaté un photographe de l'AFP.
Le chantier, entamé en 2023, s'étend sur des dizaines de kilomètres. Le parcours actuel entre Toulouse et Castres, avec ses routes coupées, ses carrefours modifiés ou ses déviations, le rappelle en permanence aux automobilistes.