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Arbres arrachés, voitures emportées par les flots, routes et électricité coupées: l'île de La Réunion, "défigurée", selon le préfet, par le cyclone Garance, qui a provoqué la mort de quatre personnes, prenait samedi la mesure des dégâts.
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C'est dans l'est et le nord de l'île de l'océan Indien que les conditions cycloniques ont été les plus dévastatrices.
Les vents destructeurs de Garance ont ainsi gravement endommagé l'habitation de la famille Bortel à Petit Saint-Pierre, un quartier de Saint-Benoît, commune de l’est de l'île.
"Le toit s’est soulevé et a failli voler sur notre maison qui se trouve à l’arrière", décrit à l'AFP Jimmy Bortel. "Mes parents ont pu venir se réfugier chez nous juste à temps. Je n’avais jamais vu ça, je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie."
"Quand je suis arrivée chez mon fils, juste derrière, je me suis assise par terre et je me suis mise à pleurer. Déjà que je n’avais pas grand-chose, là je n’ai plus rien", témoigne Thérèse Bortel.
L'alerte rouge, ordonnant le confinement de la population, a été levée samedi à 10H00 locales (07H00 à Paris). L'aéroport Roland-Garros, à l'est de Saint-Denis (nord), sera rouvert samedi partir de 18H30 (15H30 à Paris).
Le bilan "nous montre combien il faut être prudent alors que le danger n'est pas terminé", a souligné vendredi soir le préfet de l'île, Patrice Latron.
Le passage de ce cyclone, "brutal et violent" selon les termes du représentant de l'État, s'est en effet soldé par le décès de quatre personnes.
Une femme a été emportée par les eaux à Saint-Denis et un homme tué, également dans la commune chef-lieu de La Réunion, dans un incendie d'origine électrique. Une femme a elle été ensevelie par une coulée de boue à Trois Bassins, commune de l'ouest de l'île.
La préfecture a annoncé samedi matin le décès d'une quatrième personne, "un homme coincé sous un arbre" à Saint-Denis.
"Nous n’avons plus d’électricité depuis ce moment-là, les lignes à haute tension ont été déterrées par les flots, je ne sais pas quand ça va pouvoir être réparé", déplore Louis Fontaine, 66 ans, habitant de la commune.
Une fois sorti de son lit, le cours d’eau boueux a envahi tout le centre-ville de Saint-Gilles.
- "C'était méchant" -
Samedi matin, quelque 953 personnes étaient réparties dans des centres d'hébergement et 160.000 restaient privées d'électricité, selon un point de la préfecture à 11H00 locales.
Plus de 310.000 habitants sont toujours privés d'eau potable et 139.000 de réseau internet.
"Il va y avoir beaucoup de travaux de remise en état: beaucoup de routes sont encombrées par des branchages, voire par des arbres en travers de la route, des routes sont inondées, des routes sont coupées, emportées, des ponts sont coupés", décrit le préfet de l'île.
Le préfet continue d'appeler à la "prudence" et prévient les plus de 880.000 habitants que compte l'île que le "monde" que "nous redécouvrirons" sera "encore défiguré par Garance".
Pendant le passage du cyclone vendredi, Météo-France a relevé des rafales de vent soufflant à 214 km/h à l'aéroport situé au nord de l'île et de 230 km/h sur le piton Sainte-Rose à l'extrême est. De très fortes pluies orageuses ont également balayé l'île.
Dans un gymnase de Saint-Denis, où sont hébergés des habitants sinistrés, Marie-Pierrette Narsou confie sa peur: "Là c'était méchant, (...) moi ça m'a un peu traumatisée".
Christophe Jacquey s'inquiète lui de ne pas avoir de nouvelles de proches, "parce que les téléphones ne passent pas, le réseau internet ne marche plus".
Le centre d'accueil se prépare à héberger plus de monde dans les prochaines heures.
"Alors ça a été assez violent, on a eu beaucoup de pluie, beaucoup de vent donc les gens se sont un petit peu regroupés, assez inquiets, on a essayé de les contenir à l'intérieur, leur donner des jeux, on leur a fait un petit déjeuner, on les a laissés se réveiller tranquillement, en douceur, mais c'est vrai qu'ils étaient quand même pas mal inquiets", explique à l'AFP Eric Sautron, responsable du centre d'hébergement de Champ Fleuri.
- Voitures emportées -
Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des rues totalement inondées avec parfois des torrents d'eau dévalant les pentes, notamment à Saint-Denis et à Saint-André (est de La Réunion). D'autres vidéos montrent des voitures emportées.
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, "se rendra sur place dans les prochains jours pour être aux côtés des Réunionnais et pour définir, en concertation avec le préfet et les élus du territoire, les aides nécessaires pour faire face à l'ampleur des dégâts", a fait savoir son entourage samedi.
"Deux vagues de renforts" de pompiers et de personnels de sécurité civile, en provenance de la métropole et de Mayotte, sont attendus ce week-end, a annoncé de son côté sur X Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur.
Floris Carpaye de la FDSEA, syndicat agricole majoritaire à La Réunion, se désole: "Toutes les filières agricoles ont été impactées, mais le maraîchage est peut être le secteur qui a été le plus touché, les serres ont volé, les plants de légumes ont été noyés, c’est une véritable catastrophe".