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Le gouvernement va intensifier les contrôles des VTC contre la maraude et le "racolage" illégaux, a indiqué le ministère des Transports mardi à la suite d'une réunion avec les représentants des taxis, mobilisés depuis plus d'une semaine.
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Une autre réunion est prévue mardi soir au ministère de la Santé concernant le deuxième sujet explosif pour les chauffeurs de taxi: une nouvelle tarification pour le transport des malades.
"Le dialogue a été très direct", a déclaré le ministre des Transports Philippe Tabarot à l'AFP à l'issue de la première rencontre mardi matin. "On va rappeler les règles et taper fort au niveau des contrôles", a-t-il indiqué.
Pour empêcher les VTC de faire de la maraude autour des gares et des aéroports, des amendes forfaitaires, "plus dissuasives et immédiates", seront étendues dans les trois prochains mois à l’ensemble du territoire, a indiqué le ministère après cette réunion qui rassemblait aussi des représentants des ministères de l'Économie, du Travail et de l'Intérieur.
"C'est la première fois qu'on a un ministre qui est prêt à s'engager pour véritablement distinguer les deux activités, taxi et VTC", a réagi le président de l'Union nationale des taxis (UNT) Rachid Boudjema à la sortie de la réunion.
- Opérations escargot -
A quelques mètres du ministère, des centaines de taxis continuaient à occuper le boulevard Raspail. Depuis huit jours, ils enchaînent les nuits sur place et les opérations escargot, ponctuées de mises à feu de pétards et de fumigènes.
A Pau (Pyrénées-Atlantiques), devenu un des centres de la mobilisation parce qu’elle a pour maire le Premier ministre François Bayrou, environ 200 taxis ont organisé une opération escargot mardi après-midi, selon la police. Le convoi se dirigeait vers le village de Bordères, fief familial du chef du gouvernement.
Les chauffeurs devaient se concerter mardi après-midi pour décider de la suite de la mobilisation.
"C’est facile de mettre des milliers de policiers à contrôler les pauvres petits chauffeurs" de VTC, a lancé Marc, 52 ans, taxi de Seine-et-Marne. "Il faut taper sur ces plateformes, attaquer le problème à la source (...) On va rester le temps qu’il faut et durcir et agir s'il faut. Il s’agit de l’avenir de notre métier, de nos enfants".
Le gouvernement compte également "travailler" sur une "durée minimale" de réservation préalable pour les VTC.
Il évalue aussi la possibilité de mettre en place un "agrément" pour autoriser les plateformes de VTC à exercer en France.
Les représentants des VTC sont convoqués lundi 2 juin et les plateformes qui les font travailler (Uber, Bolt...) le 3 juin.
"Il ne faudrait pas que les VTC soient les dommages collatéraux d’un conflit qui oppose gouvernement et taxis", a prévenu Fabian Tosolini, délégué du syndicat de VTC Union-Indépendants.
"On a déjà alerté le ministère pour dire qu’il y avait beaucoup trop de VTC. Ce déséquilibre, orchestré par les plateformes, a fait exploser les temps d’attente entre deux courses. Pour survivre, un certain nombre de VTC ont été tentés de se mettre sur des positions stratégiques, pas réglementaires", comme près des aéroports, a expliqué Fabian Tosolini. Il dit aussi craindre des "contrôles abusifs" de la part des forces de l'ordre.
- Sécurité sociale -
Les taxis sont désormais dans l'attente de la rencontre prévue dans la soirée au ministère de la Santé, sur la nouvelle convention de la Sécurité sociale fixant la rémunération du transports des malades, réforme qui a servi de déclencheur de leur mouvement de grogne.
Ce texte prévoit une prise en charge de 13 euros par l'Assurance maladie, puis un tarif kilométrique, avec un système conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d'attente trop longs.
Le Premier ministre a assuré mardi matin que la réforme de la rémunération du transport de malades s'appliquerait bien début octobre.
"Mais on va définir ces économies avec eux (les taxis)", a déclaré François Bayrou sur BFMTV/RMC, alors que la réforme vise 300 millions d'euros d'économies en trois ans.