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Le Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant, situés dans le centre de Paris, ainsi qu'une troisième synagogue dans le 20e arrondissement, ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi, suscitant des condamnations politiques et de la communauté juive.
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Au pied de la façade du restaurant de la communauté juive "Chez Marianne", un pot de peinture entamé a été retrouvé. Des jets de peinture ont également été constatés sur la synagogue des Tournelles, sur celle d'Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n'a été découvert à ce stade.
Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15. Les images de vidéosurveillance du Mémorial ont montré une personne vêtue de noir en train de taguer vers 4H30.
La préfecture de police de Paris (PP) a précisé à l'AFP qu'une autre synagogue, cette fois dans le 20e arrondissement, avait "fait également l'objet de dégradations par jets de peinture de couleur verte".
"Des constatations ont été réalisées. Une enquête est ouverte", a ajouté la PP.
Sollicité par l'AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir chargé la Sûreté territoriale d'une enquête pour "dégradations commises en raison de la religion" à la suite de la découverte de jets de peinture verte sur "trois synagogues (deux dans le 4e arrondissement et une dans le 20e arrondissement), d'un restaurant et du Mémorial de la Shoah".
- "Tristesse" et "indignation" -
"Beaucoup de tristesse et d'indignation en voyant ce matin ces images de lieux juifs qui ont été dégradés", a réagi auprès de l'AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi.
La députée européenne de La France insoumise Manon Aubry a fait part aussi de son "dégoût face à ces actes antisémites". "Le racisme est un poison. L'unité du peuple son antidote", a ajouté l'élue, dont le parti est régulièrement confronté à des accusations d'antisémitisme.
A l'autre bout de l'échiquier politique, le patron du Rassemblement national Jordan Bardella a jugé "insupportables" ces dégradations qui "sont de toute évidence la signature de l'antisémitisme qui se déchaîne dans notre pays". "Tout doit être mis en oeuvre pour en identifier les auteurs et les condamner de façon exemplaire", a-t-il écrit sur X.
"Je pense aux Justes" et "à ceux qui ont sauvé les juifs pendant la guerre et j'ai honte pour notre temps. Je ne veux pas de ce que devient la France. Nous valons mieux que cela", a estimé de son côté le chef de file des députés Les Républicains Laurent Wauquiez, ancien rival de Bruno Retailleau pour la présidence de LR.
"Je condamne avec la plus grande force ces intimidations, l'antisémitisme n'a pas sa place dans notre ville et dans notre République. J'ai demandé au service de la propreté d'intervenir en urgence. Nous porterons plainte", a quant à elle déclaré la maire PS de Paris, Anne Hidalgo.
Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l'AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l'occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.
Il avait expliqué ces mesures par la "persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient", qui "exige le maintien d'une extrême vigilance, notamment vis-à-vis des manifestations et des lieux à caractère religieux". Le ministre avait relevé en outre que "les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée".