Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
La victoire du Paris SG face à l'Inter Milan en finale de la Ligue des Champions a été endeuillée en France par la mort d'un mineur à Dax et celle d'un jeune homme à Paris, où la soirée a été émaillée de nombreux incidents.
Taille du texte:
A Dax, un mineur de 17 ans a été tué à coups de couteau lors d'un rassemblement pour célébrer le sacre du club parisien tandis que dans la capitale, dans le 15e arrondissement, un jeune homme d'une vingtaine d'années circulant à scooter a été percuté par une voiture et a succombé à ses blessures.
A Grenoble, quatre personnes d'une même famille ont été blessées dont deux grièvement après qu'une voiture a heurté la foule célébrant la victoire du PSG.
A Coutances (Manche), un policier, atteint accidentellement à l'oeil, selon les premiers éléments d'enquête, par un mortier d'artifice, a été placé en coma artificiel et transporté à l'hôpital de Caen.
Au cours de la soirée, émaillée de très nombreux incidents et de violences, majoritairement dans la capitale, 22 membres des forces de l'ordre ont été blessés dont 18 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur. La nature et la gravité des blessures n'ont pas été précisées.
Sept sapeurs-pompiers ont été blessés ainsi que 192 manifestants.
Il y a eu 559 interpellations dont 491 à Paris, qui ont conduit à 320 gardes à vue dont 254 à Paris, a ajouté la même source.
Le ministère a décompté, selon un bilan national provisoire, 692 incendies dont 264 véhicules.
A Paris, la plupart des incidents se sont déroulés sur l'avenue des Champs-Elysées, qui avait été fermée à la circulation pour l'occasion, ainsi qu'aux abords du Parc des Princes, le stade historique du PSG.
Durant plusieurs heures après le coup de sifflet final, des échauffourées sporadiques ont eu lieu entre les forces de l'ordre et des groupes mobiles. Gaz lacrymogènes et utilisation d'un engin lanceur d'eau d'un côté, mortiers d'artifice et lancers de divers projectiles, de l'autre.
En dépit d'un dispositif particulièrement conséquent - 5.400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés à Paris et en petite couronne-, des scènes de pillages, de bris de mobilier urbain, de vitrines dégradées et d'incendies de vélos en libre service, ont été constatées principalement sur les Champs-Elysées et à ses abords.
- La parade, nouveau défi sécuritaire -
Dans une rue adjacente, une terrasse éphémère a été incendiée. Un magasin de chaussures de l'avenue a été pillé avant que les forces de l'ordre n'interviennent rapidement. Une trentaine de personnes y ont été interpellées.
Dans un message posté sur X dans la soirée, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'était insurgé "contre des barbares venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l'ordre", tandis que les "vrais supporters du PSG sont en train de s'enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe".
"Il est insupportable qu'il ne soit pas envisageable de faire la fête sans craindre la sauvagerie d'une minorité de voyous qui ne respectent rien", avait ajouté le ministre.
Signe de la tension tout au long de la soirée, le 18, numéro d'urgence des pompiers, a été saturé, au point que les sapeurs-pompiers de Paris ont diffusé un message sur X pour tenter de canaliser les demandes.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s'exprimera à la mi-journée, quelques heures avant la parade des joueurs sur les Champs-Elysées, qui constitue un nouveau défi en terme sécuritaire pour la police. Il détaillera le dispositif de sécurité mis en place.
D'ores et déjà, il est prévu l'installation de trois box pour accueillir le public, avec une jauge maximale totale de 110.000 personnes. Les joueurs seront à bord d'un bus à Impériale. Ils seront ensuite reçus à l'Elysée par le président Emmanuel Macron. Puis ils iront au Parc des Princes pour la présentation du trophée aux supporters.