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Le sénateur colombien touché par balles à la tête samedi "continue à lutter pour vivre" et l'adolescent qui lui a tiré dessus a été inculpé mardi de "tentative de meurtre".
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L'état de santé de Miguel Uribe Turbay, 39 ans, touché de deux balles dans la tête, est "stable mais critique", selon le dernier bulletin de la clinique de Bogota où il se trouve en soins intensifs.
"Miguel est un guerrier. Il continue à lutter pour vivre", a déclaré mardi devant la clinique son épouse Maria Claudia Tarazona, disant que "l'amour de chaque Colombien et toutes les manifestations" lui ont donné "la force pour affronter les jours les plus difficiles et les plus sombres".
Dimanche, des milliers de personnes sont descendues dans les rues des grandes villes pour allumer des bougies, prier et exprimer leur colère.
Miguel Uribe, membre du parti Centre démocratique, la principale formation de la droite colombienne et prétendant à la présidentielle de 2026, s'adressait à des partisans samedi dans un quartier de la capitale quand il a été touché quasiment à bout portant.
Le tireur présumé, âgé de 15 ans, a tenté de s'enfuir mais a été blessé par balles à la jambe par les gardes du corps de M. Uribe puis arrêté.
Dans une vidéo, on l'entend dire qu'il est prêt à collaborer avec les autorités et qu'il recevait des ordres de quelqu'un de "l'olla", un terme désignant en Colombie les lieux de vente de drogues.
Opéré, il a été inculpé mardi de "tentative de meurtre" et de "port et fabrication d'arme à feu". Selon le parquet, il se dit "innocent".
Le ministre de la Défense, Pedro Sanchez, a déclaré que l'adolescent a perçu une somme d'argent dont il n'a pas précisé le montant.
La procureure générale, Luz Adriana Camargo, avait indiqué lundi que le tireur avait probablement été engagé par un "réseau de tueurs à gages" et ne connaissait probablement pas les commanditaires.
S'il est reconnu coupable, il pourrait être condamné à huit ans de privation de liberté en raison de son statut de mineur.
La directrice de l'organisme public de protection des mineurs (IBCF), Astrid Caceres, a indiqué que l'adolescent vivait avec une tante, car le père n'est pas sur le territoire colombien. Selon les médias locaux, sa mère est décédée.
Le président colombien Gustavo Petro a écrit sur X que le mineur avait participé à un programme social destiné aux jeunes, où il "a démontré une personnalité conflictuelle" et avait des difficultés à "établir des liens sociaux".
- "Mafia" -
M. Petro a également évoqué mardi une "mafia à caractère international" comme possible commanditaire de la tentative de meurtre contre son opposant politique.
Selon lui, il existe "des indices très forts qui sont remontés jusqu'à de hauts dirigeants de l'opposition" et du gouvernement.
Et l'implication d'une mafia dans cette tentative de meurtre est pour lui un signe "du coup très dur" porté par son gouvernement au narcotrafic en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne.
Lundi, M. Petro avait par ailleurs affirmé que le dispositif de sécurité mis en place pour protéger le sénateur Uribe avait été "étrangement réduit le jour de l'attentat".
Le président de gauche a annoncé avoir ordonné le renforcement de la sécurité des dirigeants de l'opposition, notamment sa figure tutélaire de la droite, l'ex-président Alvaro Uribe (2002-2010), qui n'a aucun lien de parenté avec le jeune sénateur.
L'ex-président Uribe avait dit lundi avoir été informé par "les renseignements internationaux" d'un supposé projet d'attentat le visant.
Son parti, le Centre démocratique, évoque de prétendues offres de huit millions de dollars pour l'assassinat des ses dirigeants.