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Un incendie qui a ravagé dans la nuit un centre commercial récemment ouvert dans l'est de l'Irak a fait plus de 60 morts, a annoncé le gouvernement jeudi, alors que des familles désespérées cherchaient encore leurs proches.
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De nombreuses victimes ont péri asphyxiées dans les toilettes, selon les autorités. Un habitant a raconté à l'AFP que cinq de ses proches étaient morts dans un ascenseur.
Cet incendie, le dernier en date dans un pays où les normes de sécurité sont souvent ignorées, a éclaté mercredi soir, semble-t-il au premier étage du centre commercial Corniche Hypermarket Mall de Kut, à 160 kilomètres au sud-est de Bagdad, et s'est propagé à l'ensemble du bâtiment de cinq étages.
Plusieurs personnes ont déclaré à l'AFP avoir perdu des membres de leur famille qui étaient allées faire des courses et dîner dans le centre commercial, ouvert il y a quelques jours.
Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des gens, y compris des enfants, appelant à l'aide depuis le toit.
Ali Kadhim, un homme de 51 ans, attendait désespérément, devant la façade noircie du bâtiment, des nouvelles de son cousin, disparu avec sa femme et ses trois enfants.
"Nous ne savons pas ce qui leur est arrivé", a-t-il confié, pendant que les secouristes fouillaient les décombres.
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que l'incendie avait "coûté la vie à 61 citoyens innocents, la plupart morts asphyxiés dans des toilettes". Il a ajouté que 14 corps calcinés n'avaient pas encore été identifiés.
La défense civile a secouru plus de 45 personnes piégées à l'intérieur du bâtiment, comprenant un restaurant et un supermarché, selon le ministère.
L'agence de presse officielle, Ina, a cité une source médicale faisant état de 63 morts et 40 blessés.
Un correspondant de l'AFP a vu des corps calcinés transportés à la morgue et des personnes en pleurs, attendant des nouvelles de leurs proches.
Un homme, effondré au sol, se frappait la poitrine en hurlant de douleur.
- "Pas pu nous échapper" -
Nasir al-Quraishi, un médecin d'une cinquantaine d'années, a raconté qu'il avait perdu cinq membres de sa famille.
"Nous sommes allés au centre commercial pour acheter à manger et échapper aux coupures d'électricité à la maison", a-t-il déclaré. "Un climatiseur a explosé, le feu a éclaté et nous n'avons pas pu nous échapper".
Moataz Karim, 45 ans, s'est précipité à minuit au centre commercial, où il a appris que trois de ses proches étaient portés disparus. Quelques heures plus tard, il a pu identifier deux d'entre eux, aux corps carbonisés, dont l'un avait commencé à travailler au centre il y a trois jours.
Les normes de sécurité sont souvent ignorées dans le secteur de la construction en Irak, un pays dont les infrastructures sont délabrées après des décennies de conflits. Les incendies et les accidents meurtriers y sont fréquents.
Le gouverneur de la province de Wasit, Mohammed al-Miyahi, a indiqué que les autorités engageraient des poursuites contre le propriétaire du centre commercial.
"Cette tragédie (...) impose une révision rigoureuse de toutes les mesures de sécurité", a-t-il souligné.
Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national.
Le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani a ordonné une "enquête approfondie" afin d'identifier les "lacunes" et de prévenir de nouveaux drames.
Le Grand ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité de l'islam chiite en Irak, a présenté ses condoléances aux familles, tout comme plusieurs pays dont l'Egypte, la France et l'Iran.
Les feux se multiplient durant l'été à travers le pays, où les températures avoisinent les 50 degrés Celsius.
En septembre 2023, au moins 100 personnes avaient péri dans l'incendie d'une salle de mariage bondée.
En juillet 2021, un incendie dans l'unité Covid d'un hôpital du sud de l'Irak avait fait plus de 60 morts.