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Les affrontements meurtriers, qui ont repris vendredi en plusieurs endroits le long de la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge ont entraîné l'évacuation de plus de 138.000 civils côté thaïlandais, selon Bangkok qui avertit que ces incidents "pourraient devenir une guerre".
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Le différend frontalier qui oppose ces deux pays d'Asie du Sud-Est donne lieu depuis deux jours à un niveau de violence jamais vue depuis 2011, impliquant des avions de combat, des tanks, des troupes au sol et des tirs d'artillerie dans plusieurs endroits disputés.
Le ministère thaïlandais de la Santé a fait état de 15 morts dont un militaire, et plus d'une quarantaine de blessé côté thaïlandais.
Le Cambodge déplore pour sa part un mort, un homme de 70 ans, et cinq blessés, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la province frontalière cambodgienne d'Oddar Meanchey (nord-ouest), dans ce qui constitue le premier bilan officiel cambodgien.
A la demande du Premier ministre cambodgien Hun Manet, le Conseil de sécurité des Nations unies doit tenir vendredi une réunion d'urgence à New York.
"Si la situation s'aggrave, elle pourrait devenir une guerre", a déclaré à des journalistes vendredi le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai.
Le ministère thaïlandais de la Santé a indiqué vendredi que plus de 138.000 civils avaient été évacués des zones concernées, situées dans le nord-Est du pays.
Dans la ville cambodgienne de Samraong, à 20 km de la frontière, des journalistes de l'AFP ont entendu des tirs d'artillerie lointains vendredi matin. Plusieurs familles avec des enfants et leurs affaires à l'arrière de leurs véhicules étaient en train de s'enfuir à toute vitesse.
"Je vis tout près de la frontière. Nous avons peur car ils ont recommencé à tirer vers 6 heures du matin" (jeudi 23H00 GMT), a déclaré à l'AFP Pro Bak, 41 ans, en emmenant sa femme et leurs enfants dans un temple bouddhiste pour s'y réfugier. "Je ne sais pas quand nous pourrons rentrer chez nous",dit-il.
- "Signaux positifs" -
Les journalistes de l'AFP ont également vu des soldats se précipiter vers des lance-roquettes et se dépêcher en direction de la frontière.
Le dirigeant, qui réclame un "cessez-le-feu immédiat" et la résolution pacifique des tensions, s'était félicité de "signaux positifs et la volonté montrée par Bangkok et Phnom Penh pour envisager cette issue", dans un message sur Facebook.
Quelques heures après ce post, les combats ont repris dans trois zones vers 04H00 du matin (jeudi 21H00 GMT), a indiqué l'armée thaïlandaise.
Les forces cambodgiennes ont procédé à des bombardements à l'aide d'armes lourdes, d'artillerie de campagne et de systèmes de roquettes BM-21, a déclaré l'armée, et les troupes thaïlandaises ont riposté "avec des tirs de soutien appropriés".
Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir ouvert le feu en premier et défendent leur droit à la légitime défense. Bangkok a aussi accusé ses adversaires de cibler des infrastructures civiles comme un hôpital et une station-service, ce dont Phnom Penh s'est défendu.
La Thaïlande a également déployé plusieurs avions de combat F-16 pour frapper ce qu'elle a présenté comme étant des cibles militaires cambodgiennes.
- Appels au dialogue -
Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d'un soldat khmer fin mai, lors d'un échange nocturne de tirs dans une zone contestée de leur frontière commune surnommée le "Triangle d'émeraude".
Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l'Indochine française.
L'épisode moderne le plus violent lié à ce différend remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.
Le tribunal des Nations unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et d'une zone alentour.
Mercredi, Bangkok a rappelé son ambassadeur à Phnom Penh et expulsé de son territoire l'ambassadeur cambodgien, après qu'un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.
Une enquête de l'armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines à la frontière, selon les autorités thaïlandaises. Le Cambodge a rejeté ces accusations et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de "guerres du passé".
Les Etats-Unis, la France, l'Union européenne et la Chine ont tous appelé au dialogue et à la fin du conflit.