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"Pas le bienvenu": plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Edimbourg et Aberdeen en Ecosse pour protester contre la visite de Donald Trump, qui s'est adonné à sa passion du golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.
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En compagnie notamment de son fils Eric et de l'ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, le président américain a frappé samedi matin ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l'entreprise familiale.
Son arrivée vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l'Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.
Sur place, ce déplacement mêlant loisir, négociations commerciales avec l'Union européenne et diplomatie divise les habitants.
Le groupe Stop Trump Coalition avait appelé à des manifestations contre cette visite.
- "pas le bienvenu" -
Certains participants brandissaient des pancartes affirmant "Scotland Hates Trump" (L'Ecosse déteste Trump) quand d'autres agitaient des drapeaux palestiniens.
A Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain rouge avec des cornes de diable, selon des images filmées par l'AFP.
"Non seulement il n'est pas le bienvenu ici, mais tout ce que sa politique représente n'est pas le bienvenu non plus", a déclaré Maggie Chapman, députée écossaise du parti des Verts, présente à Aberdeen.
"Il est sexiste, misogyne (...) et tout ce qui l'intéresse c'est son enrichissement personel", a-t-elle dénoncé, accusant son golf local, sur lequel un deuxième parcours doit être prochainement inauguré, d'avoir entraîné la destruction d'un site naturel.
"Je suis ici à cause du génocide à Gaza, financé et permis par les gouvernements britannique et américain. (...) Je ne peux pas détourner le regard", s'insurge Amy Hanlon, 44 ans, qui travaille dans le marketing en ligne.
La venue du président américain a déclenché une opération de sécurité d'ampleur, pour laquelle la police écossaise a obtenu le renfort d'autres forces de l'ordre du pays.
Donald Trump, qui est empêtré dans les répercussions de l'affaire Epstein aux Etats-Unis, a clamé à plusieurs occasions son amour pour l'Ecosse, où sa mère est née et a grandi. Mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial suscitent la polémique.
Des dizaines de partisans du président américain s'étaient toutefois rassemblés à l'aéroport de Prestwick vendredi soir au sud-ouest de Glasgow, pour tenter de l'apercevoir.
"Ce qu'il y a de mieux avec Trump c'est qu'il n'est pas un homme politique (...) et je pense qu'il défend avant tout les intérêts de son pays", a affirmé à l'AFP Lee McLean, 46 ans, venu de la ville voisine de Kilmarncock.
- rencontre avec von der Leyen -
Outre sa partie de golf, le président américain a indiqué samedi sur son réseau Truth Social échanger depuis l'Ecosse avec les dirigeants du Cambodge et de la Thaïlande pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux pays qui s'affrontent depuis plusieurs jours à cause d'un différend frontalier.
Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l'accord commercial qu'espère conclure l'UE pour éviter des droits de douane massifs. Les chances sont de "50-50", a-t-il jugé vendredi.
Il doit aussi s'entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.
A sa descente d'avion, le président américain a affirmé que l'heure serait à la "célébration" en matière de commerce après l'accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.
Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l'acier et l'aluminium.
A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l'immigration en Europe, appelant les pays européens "à se ressaisir" et à "mettre un terme à cette horrible invasion".