Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Un séisme de magnitude 8,8, le plus puissant dans la région en près de 73 ans, a frappé mardi au large de la péninsule russe du Kamtchatka, provoquant des tsunamis en Russie et au Japon et déclenchant des alertes dans presque tous les pays riverains du Pacifique.
Taille du texte:
Dans le port de Severo-Kourilsk, dans le nord de l'archipel russe des Kouriles, plusieurs tsunamis successifs ont submergé les rues, et une partie des 2.000 habitants ont été évacués, selon le ministère des Situations d'urgence. L'état d'urgence a été décrété dans le district.
"La quatrième vague de tsunami est en train de déferler. La vague est très grosse, tout est inondé, la côte entière est inondée", a témoigné un habitant dans une vidéo publiée par le média russe Izvestia. "L'eau s'est retirée une fois encore, et elle va revenir maintenant. Le port et les usines de la côte sont complètement détruits".
Selon le maire de la ville cité par l'agence d'Etat russe Tass, un des tsunamis a entraîné vers le large des navires au mouillage après avoir arraché leurs ancres.
"Nous avons tous couru en sous-vêtements avec les enfants. Heureusement nous avions préparé une valise", a raconté à la chaîne publique Zvezda une habitante du Kamtchatka, une des zones sismiques les plus actives de la planète, au point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et Nord-Américaine.
- "Effrayant" -
"C'est la première fois que je vis un tremblement de terre aussi puissant depuis que je suis adulte", a-t-elle poursuivi. "J'ai fondu en larmes. C'était très effrayant".
Cette magnitude est la plus forte enregistrée au Kamtchatka depuis le 5 novembre 1952, quand un séisme de magnitude 9 survenu pratiquement au même endroit avait déclenché des tsunamis dévastateurs dans tout l'océan Pacifique.
Le service sismologique du Kamtchatka a prévenu que des répliques de jusqu'à 7,5 sont attendues.
- "Evacuez immédiatement!" -
Au Japon, des images en direct à la télévision ont montré des personnes évacuant en voiture ou à pied vers des zones plus élevées, notamment dans l'île septentrionale de Hokkaido, où un premier tsunami haut de 30 cm a été observé.
La chaîne publique NHK a diffusé une couverture spéciale, avec un présentateur demandant aux habitants de fuir les côtes: "Évacuez immédiatement pour sauver vos vies".
Les employés de la centrale nucléaire de Fukushima (nord), détruite par un puissant séisme et un tsunami en mars 2011, ont été évacués, a indiqué son opérateur.
"Des tsunamis frapperont à répétition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des côtes tant que l'alerte n'est pas levée", a averti l'Agence météorologique japonaise (JMA), qui a prévu des vagues de trois mètres.
"Les habitants des régions où des alertes ont été émises doivent immédiatement évacuer vers des endroits sûrs, zones surélevées ou bâtiments d'évacuation", a insisté le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi.
L'alerte japonaise porte sur toute la côte nord et est de l'archipel, jusqu'au sud d'Osaka, ainsi que sur les petites îles périphériques. Au-delà, ainsi que dans les baies de Tokyo et d'Osaka, le tsunami pourrait atteindre un mètre.
La Chine a émis une alerte au tsunami pour plusieurs zones de sa côte. Les Philippines ont elles aussi exhorté les habitants de la côte est à se déplacer vers l'intérieur des terres, et ont conseillé aux pêcheurs déjà en mer de rester au large en eaux profondes.
- "Il vous tuera" -
Même message dans l'archipel américain de Hawaï, menacé par des vagues de trois mètres ou plus. "Les gens ne doivent pas, et je le répète encore une fois, ne doivent pas, comme nous l'avons vu par le passé, rester près du littoral ou risquer leur vie juste pour voir à quoi ressemble un tsunami", a lancé le gouverneur de l'Etat, Josh Green.
"Ce n'est pas une vague ordinaire. Si vous êtes frappé par un tsunami, il vous tuera", a-t-il averti.
Sur l'autre rive du Pacifique, le Pérou et le Mexique ont déclaré l'alerte au tsunami sur leur littoral, de même que l'Equateur qui a fait évacuer les plages et les ports de l'archipel des Galapagos. Des tsunamis d'un à trois mètres sont également possibles au Chili, au Costa Rica, en Polynésie française et d'autres archipels.
Les Etats-Unis ont émis une série d'alertes de différents niveaux le long de la côte ouest nord-américaine de l'Alaska jusqu'à toute la côte californienne. Des alertes au tsunami ont été diffusées sur les téléphones portables en Californie, selon des journalistes de l'AFP.