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Malgré la fin de la vague de chaleur extrême qui attisait depuis 16 jours les gigantesques feux de forêt qui ravagent l'ouest de l'Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez a prévenu mardi qu'il restait "des heures difficiles" à traverser dans la lutte contre les flammes.
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"Je demande aux médias, ainsi qu'aux citoyens et citoyennes (...) de redoubler de précautions, de ne pas baisser la garde, car il reste des moments critiques, des heures difficiles", a déclaré Pedro Sánchez, après une visite au centre de commandement d'une opération anti-incendie en Estrémadure (ouest), une des régions les plus touchées.
Comme lors d'une première visite, dimanche, dans une région sinistrée, en Galice (nord-ouest), il a plaidé pour "un pacte national face à l'urgence climatique".
"Chaque année, l'urgence climatique s'aggrave, chaque année elle se fait plus fréquente et chaque année les effets de cette urgence climatique s'accélèrent", en particulier "dans la péninsule ibérique", a argumenté le dirigeant socialiste.
Après plus de deux semaines où le mercure montait très souvent jusqu'à 40 ºC et au-delà dans de nombreuses régions du pays, les températures ont fini par baisser mardi dans toute l'Espagne, avec dans leur sillage des précipitations attendues dans certaines zones, autant de notes d'espoir pour les pompiers, appuyés par des militaires et des soldats du feu venus de l'étranger.
Cette vague de chaleur extrême a eu un coût humain: 1.149 décès peuvent lui être attribués, selon l'Institut de recherche en Santé publique Carlos III, qui calcule l'écart de la mortalité par rapport à la mortalité prévisible sur la base des séries historiques enregistrées.
- "Évolution favorable" -
En réduisant l'humidité de l'air, de la végétation et du sol, et en abaissant le seuil d'inflammation d'un matériau, la vague de chaleur a aussi transformé la végétation en un combustible extrêmement inflammable, compliquant encore davantage le contrôle et l'extinction de ces incendies, qui ont fait quatre morts dans le pays.
Pour autant, les autorités estiment qu'il faudra des semaines pour une extinction totale de ces sinistres, et trois régions de la moitié occidentale du pays - Galice, Castille-et-León et Estrémadure - continuent de lutter contre d'énormes incendies incontrôlables qui ont brûlé des dizaines de milliers d'hectares en moins de deux semaines.
"En ce moment, nous essayons de parvenir à une stabilisation, [mais] nous en sommes très loin", il reste "encore de nombreux jours" avant d'y parvenir, a affirmé le conseiller régional de la Présidence d'Estrémadure, Abel Bautista, à la télévision publique TVE.
Depuis le début de l'année, environ 373.000 hectares ont été brûlés en Espagne, un chiffre en constante augmentation qui constitue déjà un record annuel pour le pays, selon le Système Européen d'Information sur les Incendies de Forêts (EFFIS) de l'institut Copernicus, qui a commencé à compiler ces données en 2006.
Toujours selon Copernicus, ces incendies ainsi que ceux qui touchent le Portugal ont entraîné le rejet dans l'atmosphère de la péninsule ibérique de fumée et de gaz à effet de serre à des niveaux qui n'avaient jamais été vus depuis le début de ces relevés, en 2003.
Des dizaines de villages et leurs milliers d'habitants ont dû être évacués, des dizaines de routes fermées et le trafic ferroviaire entre Madrid et la Galice reste interrompu.
Si de nombreux incendies naissent d'éclairs lors de "tempêtes sèches", sans pluie, d'autres ont été déclenchés volontairement.
Ainsi, 32 personnes ont été arrêtées en lien avec les incendies et 188 enquêtes sont en cours, a rapporté mardi le ministère de l'Intérieur sur le réseau social X.