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Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio rencontre mercredi la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, alors que les Etats-Unis intensifient leurs actions contre les cartels de narcotrafiquants et ont mené mardi "dans les Caraïbes" une frappe contre un "bateau transportant de la drogue" qui aurait quitté le Venezuela.
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La rencontre est prévue à 10H00 locales (16h00 GMT), avant une conférence de presse avec le ministre mexicain des Affaires étrangères, Juan Ramon de la Fuente, selon le Département d'État.
Peu avant la rencontre, Mme Sheinbaum au cours de sa traditionnelle conférence de presse quotidienne a réfuté avoir "peur", et a nié que le Mexique soit contrôlé par les cartels, comme l'a insinué le président américain Donald Trump vendredi dans une interview.
"Ce n'est pas vrai, ce qu'il affirme est faux", a déclaré Mme Sheinbaum.
Le gouvernement Trump présente la lutte contre le trafic de drogue comme l'un de ses grandes priorités.
Plusieurs cartels mexicains, salvadoriens ou vénézuéliens ont été déclarés "organisations terroristes" par Washington qui accuse notamment le président vénézuélien Nicolas Maduro de diriger un réseau de narcotrafic.
Récemment, les autorités américaines ont même porté à 50 millions de dollars la prime pour tout élément permettant d'aboutir à son arrestation.
- Ligne rouge -
Cette frappe américaine, tuant "11 narcoterroristes", selon M. Trump, membres supposés du cartel vénézuélien du Tren de Aragua "transportant des stupéfiants à destination des Etats-Unis", marque une escalade depuis la signature par le président américain d'un décret autorisant l'utilisation de l'armée contre les cartels de la drogue.
Après le déploiement de sept bâtiments de guerre dans les Caraïbes, la présidente mexicaine a elle réaffirmé que toute "intervention" militaire américaine au Mexique constitue une ligne rouge. "Nous n'accepterons pas la subordination. Seulement une collaboration entre nations sur un pied d'égalité", a déclaré la présidente mardi.
L'administration Trump a déjà imposé une série de nouvelles sanctions dans l'espoir d'affaiblir les principaux cartels au Mexique. Le républicain attribue aux narcotrafiquants la responsabilité de l'afflux massif de fentanyl aux Etats-Unis, le puissant opioïde synthétique qui fait des ravages.
Claudia Sheinbaum a jusqu'à présent toujours veillé à se montrer conciliante avec les Etats-Unis, comme son prédécesseur Andres Manuel Lopez Obrador, issu du même parti de gauche, lors du premier mandat de Trump.
Menacé de lourdes surtaxes douanières, le Mexique coopère notamment dans la gestion des flux migratoires, renforçant notamment la surveillance de ses zones frontalières, porte d'entrée pour les migrants venant d'Amérique centrale en direction des États-Unis.
Le pays a accepté l'extradition de fugitifs recherchés par la justice américaine.
Deuxième économie d'Amérique latine après le Brésil, le Mexique pays a également pris des mesures pour réduire les importations chinoises, réduisant les possibilités d'accès de celles-ci au marché américain.
Mais Claudia Sheinbaum a aussi engagé des actions en justice contre les fabricants d'armes américains, responsables à ses yeux de la violence sur le sol mexicain.
Le Mexique, qui dispose de contrôles plus stricts sur les armes, affirme qu'entre 200.000 et 750.000 armes fabriquées aux États-Unis sont introduites en contrebande, dont beaucoup se retrouvent sur les nombreuses scènes de crimes au Mexique.