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Le Premier ministre portugais a promis jeudi de faire toute la lumière sur le spectaculaire déraillement d'un funiculaire de Lisbonne emprunté par de nombreux touristes, qui a endeuillé la ville, faisant au moins 16 morts et cinq blessés graves, dont des étrangers.
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- Que s'est-il passé? -
La justice a annoncé l'ouverture d'une enquête après que le wagon du célèbre ascenseur de la Gloria, reliant l'Avenue de la Liberté au mirador de Sao Pedro de Alcantara, s'est écrasé contre un bâtiment mercredi peu après 18H00 (17H00 GMT).
D'après le récit d'une témoin relayé par les médias locaux, l'un des deux wagons jaunes qui montent et descendent ce dénivelé de 48 mètres en même temps, en système de contrepoids, est arrivé brutalement au bout de son parcours de 265 mètres, dépassant légèrement sa station d'arrêt habituelle au pied de la chaussée.
- Qui sont les victimes? -
Jeudi en début d'après-midi, le bilan a été établi à 16 morts et cinq blessés graves selon le Premier ministre Luis Montenegro, qui a évoqué "une des plus grandes tragédies humaines de notre histoire récente" et décrété une journée de deuil national jeudi.
Le service municipal de protection civile avait précédemment évoqué par erreur un bilan de 17 morts.
Quinze personnes sont mortes sur place mercredi soir, huit femmes et sept hommes, tous adultes, et plusieurs étrangers, ce funiculaire étant l'un des arrêts classiques des touristes dans la capitale portugaise.
En présentant son premier bilan, finalement corrigé quant au nombre de morts, les secours avaient évoqué une vingtaine de blessés, dont un enfant de trois ans et au moins 11 étrangers: deux Allemands, deux Espagnols, une Française, un Italien, un Suisse, un Canadien, un Sud-coréen, un Marocain et un Cap-verdien.
Le nombre total de ces victimes, décédées ou blessées, correspond presque exactement à la capacité maximale du funiculaire, qui peut transporter une quarantaine de personnes.
Selon une source policière citée par le site d'information portugais Observador, une famille allemande a notamment été victime de l'accident: le père aurait été tué, la mère serait dans un état critique et leur enfant de trois ans aurait été légèrement blessé.
- Quel était l'état du funiculaire? -
Les causes de l'accident ne sont pas encore connues, mais plusieurs médias évoquent l'éventuelle rupture d'un câble de sécurité et s'interrogent sur la qualité de l'entretien que l'opérateur du funiculaire sous-traitait à une société externe.
Par souci de prévention, la mairie a suspendu le fonctionnement des trois autres funiculaires de la ville, "pour vérification de leurs conditions de fonctionnement et de leur sécurité", a précisé Margarida Castro, responsable de la protection civile municipale de la capitale portugaise.
D'après le site des Monuments nationaux, le funiculaire accidenté a été construit par l'ingénieur franco-portugais Raoul Mesnier du Ponsard, et inauguré en 1885. Il a été électrifié à partir de 1915.
La société qui gère les transports de la capitale portugaise, Carris, a assuré que "tous les protocoles d'entretien" avaient été effectués et précisé avoir ouvert une enquête conjointement avec les autorités pour déterminer les causes du drame.
Sur les lieux du drame, le président du conseil d'administration de Carris, Pedro Bogas, a reconnu mercedi soir que l'entretien de ces véhicules était assuré par un prestataire externe depuis 14 ans.
"Les autorités compétentes procéderont avec célérité aux investigations nécessaires pour déterminer la cause de cet accident tragique", a promis le Premier ministre lors d'une allocution télévisée: "Nous allons établir toutes les responsabilités".
- Consternation à Lisbonne et à l'étranger -
Après cet "accident sans précédent", "la ville a besoin de réponses", a déclaré jeudi le maire de Lisbonne, Carlos Moedas, soulignant que les hypothèses avancées jusqu'ici pour expliquer le drame n'étaient que "simple spéculation".
Dans les rues de Lisbonne, l'accident a choqué touristes et habitants.
"Je n'arrive même pas à croire qu'une chose pareille ait pu arriver, et pourtant c’est vrai... C'est un désastre, une catastrophe", témoigne Eduardo Carrilho, qui tient un kiosque à journaux à quelques centaines de mètres.
Jeudi, la rue du funiculaire était toujours fermée à ses deux extrémités, pendant que des enquêteurs équipés de gants bleus et de gilets fluorescents s'affairaient autour de la carcasse éventrée du wagon, pour chercher des indices.
Réagissant comme de nombreux dirigeants internationaux à la "triste nouvelle", le pape Léon XIV a offert ses condoléances aux familles des victimes et dit prier pour le rétablissement des blessés.