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Des petites villes de l'ouest de la France aux métropoles, les manifestants étaient nombreux à défiler jeudi en début d'après-midi, à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, pour tenter de peser sur les orientations budgétaires du nouveau Premier ministre.
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Les premiers cortèges en province ont réuni de 1.200 à 2.500 personnes à Bastia et Ajaccio, selon les autorités ou les syndicats, de 14.000 à 20.000 à Lyon, de 9.500 à 15.000 à Grenoble, de 15.000 à 120.000 à Marseille et de 2.800 à 8.000 à Perpignan.
En zone police, les autorités dénombraient à 15H00 quelque 264.000 manifestants et 11.000 en zone gendarmerie.
"Nous avons recensé 260 manifestations dans toute la France", a salué Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, avant le départ du cortège parisien, comptabilisant "plus de 400.000 manifestant(e)s" et se félicitant des nombreux piquets de grève.
Dans le monde éducatif, près d'un enseignant sur six était en grève dans les premier et second degrés, selon les chiffres du ministère. Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a fait état de 45% des personnels de collèges et lycées grévistes.
Selon le ministère, 23 lycées ont par ailleurs été complètement bloqués et des blocages filtrants ont été mis en place devant 52 autres établissements. "Une "proportion très, très faible" au vu des 3.700 lycées en France, a jugé le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.
Les agents de la fonction publique d'Etat étaient au total 10,95% sur 2,5 millions d'agents à faire grève, principalement dans l'Education nationale, selon le ministère.
Ce taux d'agents en grève est plus de deux fois supérieur à celui du 10 septembre à l'appel du mouvement "Bloquons tout" (4,58% sur l'ensemble de la journée).
Les pharmaciens se mobilisent, eux aussi, pour dénoncer la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques. Selon le syndicat de pharmaciens FSPF, environ 18.000 pharmacies sont fermées sur 20.000.
- "Un avertissement" -
L'intersyndicale a appelé à une journée de manifestations dans toute la France pour tenter de peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre, renouant avec l'unité.
"On lance un avertissement très clair au gouvernement et à Sébastien Lecornu", a prévenu Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, première centrale syndicale. "On veut un budget de justice fiscale, sociale et écologique", a-t-elle ajouté.
Dans le cortège parisien, Hervé Renard, délégué syndical CFTC de 57 ans, s'agace. "On demande encore aux ouvriers de faire des efforts. J'ai pas de dettes, moi. La dette de l'Etat c'est lui qui l'a faite, pas moi", tacle l'ouvrier du BTP.
"C'est la casse générale, je suis très en colère", déplore de son côté Charlotte, 54 ans, qui exerce dans le secteur de la protection de l'enfance et n'a pas souhaité donner son nom de famille.
Elle se dit "profondément écoeurée et fatiguée par le contexte actuel".
Damase Mouralis, 52 ans, professeur d'université, est là "pour des raisons politiques", regrettant la non nomination d'un Premier ministre de gauche, et "contre le budget d'austérité".
"On en a marre, on en a ras-le-bol d'être taxés à gogo" et d'avoir "des difficultés à finir nos fins de mois" dès "le 15 du mois", explique Samuel Gaillard, 58 ans, un chauffeur de camion-poubelles et syndicaliste CGT, interrogé par l'AFP près de Lille au cours d'une action dans un dépôt de bus.
- Incidents -
Quelques incidents ont émaillé les cortèges et au total, 94 personnes ont été interpellées (dont 15 à Paris), et 32 placées en garde à vue (dont six à Paris), selon un bilan de la police établi à midi.
A Lyon, un journaliste de France TV et un policier ont été blessés lors de heurts entre forces de l'ordre et un groupe de jeunes masqués, en tête de la manifestation.
Dans la capitale, un groupe de manifestants a déambulé en fin de matinée depuis la gare de Lyon jusqu'au ministère de l'Economie où ils ont pénétré dans la cour, avant d'en ressortir sans rien dégrader, selon la préfecture de police.
A Rennes, le cortège s’est élancé vers 13H30, d’abord dans le calme. Puis la préfecture a fait état de jets de projectile à l'encontre des forces de l'ordre. Selon un journaliste de l'AFP, les CRS ont répliqué avec des lacrymogènes pour disperser les manifestants.
La préfecture a par ailleurs annoncé la fermeture de la gare de Rennes.