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Barbe et crâne rasés, Cédric est apparu lundi matin devant une cohue de journalistes, au premier jour de son procès à Albi pour le meurtre de son épouse Delphine, lors d'une audience de quatre semaines qui doit faire la lumière sur l'énigme de la disparition de cette infirmière de 33 ans.
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Visage blême, veste de jogging bleu et jean, l'accusé de 38 ans qui clame son innocence depuis quatre ans et neuf mois, a pris place dans le box vitré, après une suspension d'audience, devant une trentaine de caméras et d'appareils photo, dans une salle d'audience comble de la cour d'assises du Tarn.
Cédric Jubillar, le visage parfois posé dans sa main gauche porteuse d'un anneau ressemblant à une alliance, doit s'exprimer pour la première fois publiquement sur ce qu'il s'est passé dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 et ce qu'il est advenu du corps de Delphine qui n'a jamais été retrouvé.
Pour l'avocat des parties civiles, "un aveu est toujours possible". Ce qu'espèrent aussi les enfants du couple, qui n'assistent pas au procès. L'aîné Louis, 11 ans aujourd'hui, "est stressé, il espère qu'il y aura une vérité judiciaire", a souligné Malika Chmani, avocate des enfants.
- "Procès hors normes" -
Quelques jours avant Noël, la France vivait encore au rythme des couvre-feux liés à l'épidémie de Covid-19 et l'actualité judiciaire avait été marquée fin novembre par la condamnation de Jonathann Daval, affaire retentissante dans laquelle l'accusé avait longtemps joué le mari éploré avant d'avouer avoir tué sa femme.
Dans ce contexte, le dossier Jubillar a rapidement pris une importante dimension médiatique qui ne s'est pas démentie pendant la procédure.
"Il y a tous les ingrédients pour que ça intéresse tout le monde", avait déclaré Alexandre Martin, l'un des deux avocats de Cédric Jubillar.
- "Bancal" -
Cédric Jubillar, peintre-plaquiste en détention depuis 2021, est accusé d'avoir fait disparaître à Cagnac-les-Mines (Tarn) son épouse et mère de leurs deux enfants parce qu'il ne supportait pas l'idée qu'elle le quitte pour un autre homme.
"L'accusation essaie de construire une histoire, de créer un mobile, un personnage qui collerait aux actes qu'on lui reproche", affirme Me Martin, estimant que "le plus bancal" dans ce dossier, "c'est l'absence de preuves".
Pendant la vingtaine de journées d'audience prévues, défileront 65 témoins et 11 experts pour éclairer un dossier de 27 tomes et plus de 15.000 pages de procédure
- Pas de cadavre -
Pour les juges d'instruction qui ont renvoyé M. Jubillar devant les assises, des indices - une paire de lunettes de Delphine, retrouvée cassée, le témoignage du jeune fils du couple ou encore des cris entendus par des voisines - montrent qu'une dispute a éclaté, et selon les magistrates, c'est au cours de celle-ci que la jeune femme a trouvé la mort.
Mais les enquêteurs n'ont pas retrouvé d'élément probant établissant le meurtre lui-même, pas de trace de sang, pas de scène de crime ni de cadavre.
Le comportement de Cédric Jubillar est venu renforcer les soupçons des enquêteurs: un mari qui ne participe pas ou peu aux recherches de son épouse disparue, un homme qualifié d'impulsif qui tient, avant la disparition, devant témoins, des propos menaçants au sujet de son épouse si elle en venait à le quitter...
Codétenus et nouvelles petites amies ont aussi assuré que l'accusé leur avait avoué le crime ou donné des informations sur la localisation du corps de Delphine.
Mais en audition, Cédric Jubillar a toujours réfuté ou relativisé ces propos, des plaisanteries, selon lui, et les fouilles diligentées ont été infructueuses.