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Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi à "accroître la pression" sur la flotte fantôme russe, dont l'un des pétroliers a été intercepté au large des côtes françaises et est visé par une enquête pour "délits maritimes".
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Les commandos marine français ont arraisonné samedi le "Boracay", un navire battant pavillon du Bénin et appartenant à la flotte utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales contre ses ventes de pétrole depuis l'invasion de l'Ukraine.
Une enquête a été ouverte pour "défaut de justification de la nationalité du navire/pavillon" et "refus d'obtempérer" contre ce navire sans sanctions européennes. Le bâtiment se trouvait par ailleurs au large du Danemark la semaine dernière au moment où le pays connaissait des survols suspects de drones au-dessus de ses aéroports.
Le commandant du navire, de nationalité chinoise et dont la garde à vue a été prolongée, sera jugé pour le seul "refus d'obtempérer", a précisé à la mi-journée le parquet de Brest (ouest).
"Il est extrêmement important d'accroître la pression sur la flotte fantôme parce que ça réduit clairement la capacité de la Russie à financer son effort de guerre" en Ukraine, a fait valoir Emmanuel Macron jeudi à Copenhague, à l'ouverture d'un Sommet de la Communauté politique européenne (CPE).
L'Union européenne considère que 444 bateaux en font partie.
D'après Emmanuel Macron, le commerce pétrolier imputé à cette flotte représente "plus de 30 milliards d'euros" pour le budget de la Russie, et permet de financer "30 à 40%"de son effort de guerre" contre l'Ukraine.
- Sept pavillons différents -
"Chaque jour, entre 10 et 15 bateaux de la flotte fantôme passent au large de Brest", a estimé auprès de l'AFP une source militaire.
Samedi, "un bâtiment de la Marine (française) qui était sur zone a été incité (par les autorités, ndlr) à poser des questions sur le pavillon de ce bateau ("Boracay", ndlr)", a détaillé cette source.
"Conformément au droit maritime international, en l'occurrence la convention de Montego Bay, les marines des pays souverains sont fondées à faire des enquêtes de pavillon (...) lorsqu'il y a un doute entre le pavillon réel (celui qui est administrativement enregistré) d'un bateau et le pavillon qu'il arbore", a déclaré le porte-parole de l'état-major français, le colonel Guillaume Vernet.
Le bateau a été dérouté vers Saint-Nazaire (ouest), où il est désormais au mouillage. "Une équipe de visite est toujours à bord", a précisé jeudi une autre source militaire à l'AFP.
Deux membres d'équipage se présentant "comme le commandant du navire et son second" ont vu leur garde à vue prolongée mercredi, a annoncé jeudi le procureur de la République de Brest (ouest), Stéphane Kellenberger.
Ce pétrolier de 244 mètres de long est connu sous plusieurs noms, dont celui de "Pushpa", et a été précédemment immatriculé sous sept pavillons différents (Djibouti, Gabon, Hong Kong, Saint Kitts-et-Nevis, Liberia, îles Marshall, Mongolie), selon le site www.opensanctions.org.
- Repéré près du Danemark -
Autre motif de suspicion: ce navire a été repéré la semaine dernière au large du Danemark, quand des survols de drones ont perturbé le trafic aérien. Selon le site spécialisé The Maritime Executive, il a pu servir de "plateforme de lancement" ou comme "leurre".
L'origine de ces drones reste jusqu'à présent inconnue mais les autorités danoises ont pointé du doigt la Russie, déjà accusée d'être derrière l'incursion d'une vingtaine de drones dans le ciel polonais début septembre.
Le 22 septembre, un premier survol de drones avait entraîné la fermeture de l'aéroport de Copenhague. Un responsable de la police danoise avait évoqué l'hypothèse qu'ils puissent avoir décollé d'un bateau.
De nouveaux survols de plusieurs aéroports et d'une base militaire ont eu lieu le 25 septembre.
Selon une analyse AFP des données du site maritime spécialisé VesselFinder, le pétrolier a quitté le port russe de Primorsk, près de Saint-Petersbourg, le 20 septembre, avec pour destination Vadinar, dans le nord-ouest de l'Inde.
Il était présent au large des côtes danoises entre le 22 et le 25 septembre.
Mercredi, le président français Emmanuel Macron avait toutefois appelé à rester "très prudent" concernant une éventuelle implication du bateau dans ces survols.