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Une des deux personnes tuées dans l'attentat contre une synagogue à Manchester a été touchée par un tir des forces de l'ordre pendant leur intervention pour neutraliser l'assaillant, a déclaré la police vendredi, au lendemain de ce drame qui plonge la communauté juive britannique dans l'inquiétude.
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L'émotion était vive au cours d'une veillée vendredi après-midi près de la synagogue, où le vice-Premier ministre David Lammy a été hué. "Honte à vous !", "Vous avez du sang sur les mains !", ont crié de nombreux participants.
L'attaque, qualifiée de terroriste par les autorités, s'est produite jeudi matin au moment où la synagogue était très fréquentée pour la fête juive de Yom Kippour.
L'homme, abattu par la police sur les lieux, n'avait jamais fait l'objet d'un signalement pour extrémisme. Il était par contre inculpé pour viol et était en liberté conditionnelle, selon des médias britanniques.
- "Un héros" -
Trois suspects, deux hommes âgés d'une trentaine d'années et une femme d'une soixantaine d'années, ont par ailleurs été arrêtés et placés en garde à vue.
Les deux personnes tuées dans l'attaque, Adrian Daulby, 53 ans, et Melvin Cravitz, 66 ans, étaient des membres de la communauté juive de Manchester et habitaient dans le quartier de Crumpsall où est située la synagogue d'Heaton Park.
Adrian Daulby a été atteint par un tir accidentel des forces de l'ordre au cours de leur intervention, a expliqué la police locale.
Une autre personne a été blessée par balle par la police.
Adrian Daulby et cette autre victime "se trouvaient tous deux derrière la porte de la synagogue", a dit le responsable de la police locale, Stephen Watson, dans un communiqué. "Les fidèles ont agi courageusement pour empêcher l'agresseur d'entrer", a-t-il ajouté.
Adrian Daulby "était un héros et a tragiquement perdu la vie dans un acte de courage pour sauver les autres", lui a rendu hommage sa famille dans un communiqué.
Au total, trois victimes sont toujours hospitalisées pour des blessures graves vendredi, selon la police. Outre celle qui a été blessée par balle, l'une a été poignardée et la troisième renversée par la voiture de l'assaillant.
- "Alerte maximale" -
Les autorités ont renforcé la sécurité près des lieux de culte et des autres espaces communautaires juifs dans tout le Royaume-Uni.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est rendu vendredi matin à l'endroit de l'attaque, accompagné de son épouse Victoria, elle-même de confession juive.
C'est "une attaque terroriste visant à instiller la peur, dans laquelle des juifs ont été attaqués parce qu'ils sont juifs", a déclaré le chef du gouvernement à un groupe de secouristes. Il a reconnu jeudi soir que son pays devait "vaincre" un antisémitisme en hausse.
Le rabbin Daniel Walker, qui était présent au moment de l'attaque, et deux autres responsables de la synagogue ont appelé dans un communiqué les Britanniques à se rassembler "pour lutter contre le fléau de l'antisémitisme partout où il se manifeste".
A Manchester, où vit l'une des plus importantes communautés juives du Royaume-Uni, plusieurs personnes ont dit à l'AFP leur profonde inquiétude.
"Je n'avais jamais imaginé que quelque chose comme cela pouvait arriver", a dit Rochelle Miller, une professeure à la retraite. "Mon père était un survivant de l'Holocauste et était reconnaissant envers l'Angleterre de lui avoir donné refuge. Il serait anéanti par ce qui se passe", a-t-elle ajouté.
"Toute ma vie, j'ai vécu fièrement le fait d'être un juif britannique mais je ne peux honnêtement pas dire la même chose ces deux dernières années", a déploré Ben Fagleman, un étudiant de 18 ans. Depuis l'attaque meurtrière du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, "la montée de l'antisémitisme est de plus en plus marquée".
Le président israélien Isaac Herzog a déploré sur la radio LBC vendredi une "véritable horreur" et estimé que des "actions fortes" étaient nécessaires pour lutter contre "cette horrible vague de terreur et d'antisémitisme".
Dans ce contexte, plusieurs responsables ont appelé les organisateurs de manifestations propalestiniennes à annuler les événements prévus ce week-end, mais ceux-ci ont été maintenus.
Keir Starmer a demandé aux manifestants de "reconnaître et respecter la douleur des juifs britanniques cette semaine". "C'est un moment de deuil et non le moment d'attiser les tensions", a-t-il ajouté.