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Le très puissant ouragan Melissa se dirige vers Cuba après avoir durement frappé mardi la Jamaïque qualifiée de "zone sinistrée" par les autorités, où plusieurs infrastructures ont été détruites et des secteurs inondés.
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Avec des vents soutenus se rapprochant des 300 kilomètres par heure, l'ouragan alors de catégorie 5, soit la plus élevée sur l'échelle de Saffir-Simpson, a frappé de plein fouet l'ouest de la Jamaïque à la mi-journée.
Il s'agit du pire ouragan ayant touché la Jamaïque depuis le début des relevés météorologiques.
Le Premier ministre, Andrew Holmes, a déclaré que l'île était une "zone sinistrée".
Saint Elizabeth, paroisse située dans le sud-ouest de l'île peuplée par 150.000 personnes et "grenier à blé" de la Jamaïque a été submergée, selon Desmond McKenzie, élu local, lors d'une conférence de presse.
"Les dégâts à Saint Elizabeth sont considérables (...) toute la Jamaïque a subi les effets dévastateurs de Melissa", a-t-il ajouté, précisant que plusieurs hôpitaux avaient été endommagés.
"Une partie de notre toit a été emportée par le vent, une autre partie s'est effondrée, toute la maison est inondée. Les constructions extérieures comme les enclos pour les animaux ou la cuisine ont également été détruits", témoigne auprès de l'AFP Lisa Sangster, une habitante de la zone.
A Cuba, les habitants fuient les côtes à l'approche de Melissa. Les autorités locales ont déclaré "l'état d'alerte" dans six provinces de l'est du pays et les habitants tentent de stocker vivres, bougies et piles depuis lundi.
"Nous avons acheté du pain, des spaghettis, de la viande hachée. Ce cyclone est sérieux, mais nous allons nous en sortir", estime Graciela Lamaison, rencontrée par l'AFP à Santiago de Cuba, province du sud-est de l'île.
- Crocodiles -
A Saint Catherine, au centre de la Jamaïque, la rivière Rio Cobre est sortie de son lit et les vents puissants ont arraché des clôtures et toits, a constaté un photographe de l'AFP.
Kingston, la capitale, a été relativement épargnée, selon Mathue Tapper, un habitant de 31 ans. "J'ai l'impression que le pire est passé", a-t-il confié à l'AFP, disant toutefois être très inquiet pour les zones rurales.
Des bourrasques extrêmement violentes ainsi que des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes pouvant provoquer des glissements de terrain catastrophiques étaient attendues à travers le pays.
Les autorités avaient appelé la population à faire preuve de vigilance vis-à-vis des crocodiles, qui du fait des inondations pourraient être une menace.
Dans ce type de catastrophe, "l'eau tue beaucoup plus de personnes que le vent", avait rappelé en amont le météorologue Kerry Emanuel, insistant sur le rôle joué par le changement climatique.
En réchauffant les mers, ce dernier entraîne l'intensification rapide d'un plus grand nombre de tempêtes, comme ce fut le cas pour l'ouragan Melissa.
- Refus d'évacuer -
L'ouragan, avant même de toucher terre, a fait trois morts en Jamaïque qui se préparait à son arrivée, ainsi que trois autres en Haïti et un en République dominicaine.
En Haïti, les autorités ont ordonné la fermeture des écoles, des commerces et des administrations mercredi.
L'ONU a annoncé mardi son intention d'acheminer dès que possible par avion quelque 2.000 kits de secours vers la Jamaïque depuis la Barbade.
Le dernier ouragan majeur à avoir frappé la Jamaïque est Gilbert, en septembre 1988. Moins puissant que Melissa, il avait fait 40 morts et causé d'énormes dégâts.
Le pays, dont l'économie dépend beaucoup du tourisme, avait fermé son aéroport international ainsi que ses ports en amont. Si des touristes ont pu quitter le territoire, 25.000 autres y sont restés, a détaillé mardi le gouvernement.
Tout comme les habitants, ils ont reçu pour consigne de s'abriter dans des chambres d'hôtel ou dans des abris anti-ouragans, et d'attendre pour sortir que l'ouragan finisse de traverser le territoire mardi.
L'ouragan Melissa devrait toucher Cuba tôt mercredi, avant de se rapprocher du sud des Bahamas et de l'archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.