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Le puissant ouragan Melissa se renforce à nouveau et se dirige vers Cuba, où il doit toucher terre tôt mercredi après avoir durement frappé la Jamaïque, qualifiée de "zone sinistrée" par les autorités.
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La tempête avait été rétrogradée en catégorie 3 sur une échelle de 5 après son passage au-dessus des terres jamaïcaines, qui avait affaibli ses vents. Elle est depuis repassée en catégorie 4, a annoncé le Centre national américain des ouragans (NHC).
"Melissa devrait rester un ouragan puissant lorsqu'il traversera Cuba, les Bahamas et les environs des Bermudes", a déclaré le NHC dans son dernier bulletin mardi soir.
Les habitants de Cuba fuient les côtes à l'approche de l'ouragan. Les autorités locales ont déclaré "l'état d'alerte" dans six provinces de l'est du pays et les habitants tentent de stocker vivres, bougies et piles depuis lundi.
"Nous avons acheté du pain, des spaghettis, de la viande hachée. Ce cyclone est sérieux, mais nous allons nous en sortir", estime Graciela Lamaison, rencontrée par l'AFP à Santiago de Cuba, province du sud-est de l'île.
En Haïti, à l'est de Cuba, les autorités ont ordonné la fermeture des écoles, des commerces et des administrations mercredi.
Avant même de toucher terre mardi en Jamaïque, l'ouragan y a fait trois morts, ainsi que trois autres en Haïti et un en République dominicaine.
- "Zone sinistrée" -
Il s'agit du pire ouragan ayant touché la Jamaïque depuis le début des relevés météorologiques.
Le Premier ministre, Andrew Holmes, a déclaré que l'île était une "zone sinistrée".
Saint Elizabeth, paroisse située dans le sud-ouest de l'île peuplée par 150.000 personnes et "grenier à blé" de la Jamaïque, a été submergée, selon Desmond McKenzie, élu local, lors d'une conférence de presse.
"Les dégâts à Saint Elizabeth sont considérables (...) toute la Jamaïque a subi les effets dévastateurs de Melissa", a-t-il ajouté, précisant que plusieurs hôpitaux avaient été endommagés.
"Une partie de notre toit a été emportée par le vent, une autre partie s'est effondrée, toute la maison est inondée. Les constructions extérieures comme les enclos pour les animaux ou la cuisine ont également été détruits", témoigne auprès de l'AFP Lisa Sangster, une habitante de la zone.
- Crocodiles -
A Saint Catherine, au centre de la Jamaïque, la rivière Rio Cobre est sortie de son lit et les vents puissants ont arraché des clôtures et toits, a constaté un photographe de l'AFP.
Kingston, la capitale, a été relativement épargnée, selon Mathue Tapper, un habitant de 31 ans. "J'ai l'impression que le pire est passé", a-t-il confié à l'AFP, disant toutefois être très inquiet pour les zones rurales.
Des bourrasques extrêmement violentes ainsi que des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes pouvant provoquer des glissements de terrain catastrophiques étaient attendues à travers le pays.
Les autorités avaient appelé la population à faire preuve de vigilance vis-à-vis des crocodiles, qui du fait des inondations pourraient être une menace.
Dans ce type de catastrophe, "l'eau tue beaucoup plus de personnes que le vent", avait rappelé en amont le météorologue Kerry Emanuel, insistant sur le rôle joué par le changement climatique.
En réchauffant les mers, ce dernier entraîne l'intensification rapide d'un plus grand nombre de tempêtes, comme ce fut le cas pour l'ouragan Melissa.
Le dernier ouragan majeur à avoir frappé la Jamaïque est Gilbert, en septembre 1988. Moins puissant que Melissa, il avait fait 40 morts et causé d'énormes dégâts.