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Au lendemain d'un attentat-suicide qui a fait 12 morts à Islamabad, la capitale est placée sous haute sécurité et le gouvernement a promis d'agir contre une recrudescence d'attaques meurtrières.
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L'explosion a visé mardi après-midi un véhicule de police stationné devant un tribunal d'Islamabad, capitale qui abrite les principaux bureaux gouvernementaux et la diplomatie étrangère.
Mercredi, le tribunal était fermé, des forces de sécurité quadrillaient la capitale, fusil à la main, et des renforts ont été dépêchés devant les bâtiments officiels, alors que plusieurs ambassades étrangères ont appelé leurs ressortissants à la prudence.
"Notre armée, notre police et les forces de l'ordre sont en état d'alerte et font leur travail. Mais la question demeure: d'où viennent ces attaques et comment peuvent-elles se produire", interroge Fazal Satar, 58 ans, un habitant d'Islamabad.
Mardi, douze personnes ont été tuées et 27 blessées dans cet attentat, le premier à toucher la capitale en trois ans.
"Il s'agit d'une grave faille sécuritaire", estime Sharjeel Ahmed, étudiant de 26 ans. "Si ces attaques se poursuivent, comment le monde pourra-t-il nous faire confiance ? Qui viendra dans notre pays pour des compétitions sportives ou pour investir ?"
Quelques heures après l'attaque, le Premier ministre Shehbaz Sharif et le président Asif Zardari ont tenu un point sécuritaire exceptionnel.
"Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs opérations contre les terroristes soutenus par des puissances étrangères et leurs facilitateurs jusqu'à éradiquer complètement le terrorisme", a indiqué le président pakistanais dans un communiqué.
- Attaques -
Confronté à une résurgence d'attaques contre ses forces de sécurité, Islamabad accuse de longue date son voisin afghan de soutenir les talibans pakistanais, que Kaboul dément abriter.
Le gouvernement taliban a exprimé mardi sa "profonde tristesse", et a condamné l'attantat-suicide ainsi qu'une autre attaque, survenue lundi, contre une école militaire à la frontière afghane.
Une source sécuritaire pakistanaise a assuré, sous couvert d'anonymat, que les élèves avaient été secourus lors d'un raid où cinq insurgés avaient été tués.
L'insurrection menée par les talibans pakistanais (TTP), s'est principalement concentrée ces dernières dans la province de Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l'Afghanistan.
Le Pakistan connaît depuis le retour au pouvoir des talibans afghans à l'été 2021 une recrudescence d'attaques et les relations entre les deux voisins, envenimées par ces questions sécuritaires, se sont détériorées jusqu'à conduire à leur pire affrontement en octobre.
Les heurts avaient principalement eu lieu à la frontière, mais la confrontation avait débordé jusqu'à Kaboul, frappée par des explosions.
Plus de 70 personnes avaient été tuées, parmi lesquelles une cinquantaine de civils afghans, selon l'ONU.
Les deux pays ont approuvé une trêve, fragile, dont ils ne sont pas parvenus à préciser les contours lors de plusieurs cycles de négociations mais avaient menacé de reprendre les hostilités en cas d'attaque sur leur sol.
Les tensions sont également fortes avec l'Inde -- autre pays voisin et ennemi historique du Pakistan qui s'est récemment rapproché de Kaboul -- depuis une guerre éclair en mai qui avait fait plus de 70 morts dans les deux camps, jusqu'à un cessez-le-feu.
La faction du TTP qui a mené l'attentat-suicide de mardi a promis d'autres attaques jusqu'à ce "que la charia -- la loi islamique, soit appliquée dans tout le pays" à grande majorité musulmane.
"Tous les juges et avocats avaient peur", raconte à l'AFP Hafiz Mazhar Malik Javeed, un avocat de 45 ans venu assister aux funérailles de son collègue, tué dans l'explosion.
"Nous savions qu'après un certain temps, on serait de nouveau attaqués".