Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
La Maison Blanche a confirmé lundi qu'un amiral américain avait ordonné début septembre de bombarder une deuxième fois un bateau supposément chargé de drogue dans les Caraïbes pour tuer les survivants d'une première frappe, au moment où la légalité de ces opérations militaires est mise en doute à Washington.
Taille du texte:
Depuis août, les Etats-Unis ont considérablement renforcé leur présence militaire en mer des Caraïbes, au nom de la lutte contre le narcotrafic selon l'administration du président Donald Trump, qui accuse son homologue vénézuélien Nicolas Maduro de diriger un cartel de la drogue.
Caracas dément, qualifie ces frappes d'exécutions extra-judiciaires et rétorque que l'objectif de M. Trump est de renverser M. Maduro et de mettre la main sur le pétrole du pays.
Un total de 11 personnes avaient péri, début septembre, dans une double frappe dans les eaux internationales contre un bateau soupçonné de transporter des stupéfiants, la première d'une vingtaine d'attaques par les forces armées américaines qui ont fait 83 morts au total.
Les médias américains avaient rapporté la semaine dernière que deux survivants de la première frappe, qui s'accrochaient à leur bateau en flammes, avaient été tués dans une deuxième attaque, autorisée par le ministre de la Défense Pete Hegseth. Le Pentagone avait initialement démenti.
L'amiral Bradley "a agi dans le cadre de ses fonctions et conformément à la loi régissant l'engagement militaire afin de garantir la destruction du bateau et l'élimination de la menace qui pesait sur les États-Unis d'Amérique", a déclaré la porte-parole de la présidence Karoline Leavitt.
- "Héros américain" -
"Je soutiens Bradley et les décisions qu'il a prises au combat, lors de la mission du 2 septembre et toutes les autres depuis", a renchéri M. Hegseth sur le réseau social X. L'amiral est "un héros américain, un vrai professionnel", a-t-il assuré.
"Les républicains comme les démocrates en viennent à la conclusion qu'il s'agissait d'un acte illégal et profondément immoral", a déclaré le sénateur démocrate Chris Murphy à la chaîne CNN.
"Les gens sont très préoccupés par la manière dont ces frappes ont été menées", a dit lors de la même émission sur CNN le député républicain Mike Turner.
M. Hegseth a récemment soutenu que l'offensive des Etats-Unis contre les bateaux suspects en mer des Caraïbes et dans l'océan Pacifique est "conforme au droit des conflits armés et approuvée par les meilleurs juristes".
Cependant, la double frappe du 2 septembre semble enfreindre le manuel du Pentagone sur le droit de la guerre, qui dispose que "par exemple, les ordres de tirer sur les naufragés seraient clairement illégaux".
Un autre sénateur démocrate, Mark Kelly, a demandé lundi au Congrès d'ouvrir une enquête.
"Je crains que s'il y avait effectivement, comme cela a été rapporté, des survivants accrochés à un navire endommagé, cela puisse dépasser les limites", a déclaré M. Kelly, ancien pilote de chasse et astronaute et l'un des six élus à avoir provoqué la colère de Donald Trump en diffusant en novembre une vidéo affirmant que les "ordres illégaux" pouvaient être refusés.
Le président américain devait réunir lundi son Conseil de sécurité nationale, deux jours après avoir décrété que l'espace aérien du Venezuela devait être considéré comme "totalement fermé".
Avant cela, M. Trump avait déclaré jeudi que les Etats-Unis allaient "très bientôt" commencer à cibler des "trafiquants de drogue vénézuéliens" lors d'opérations "sur terre", et pas seulement en mer.
Devant des milliers de ses partisans rassemblés à Caracas, Nicolas Maduro a de son côté assuré qu'il ne se laisserait pas intimider.
"Nous voulons la paix, mais une paix avec souveraineté, égalité, liberté! Nous ne voulons pas la paix des esclaves, ni la paix des colonies!", a-t-il lancé, évoquant "22 semaines d'une agression que l'on peut qualifier de terrorisme psychologique, 22 semaines qu'ils nous mettent à l'épreuve".
Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a menacé qu'en cas de frappes contre le Venezuela, il soumettrait à nouveau au vote une résolution visant à interdire à la Maison Blanche toute utilisation des forces armées dans la région sans approbation au préalable du Congrès.