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Le dernier roi de Grèce, Constantin II, a été inhumé lundi au nord d'Athènes, sans hommage national mais en présence d'une dizaine de souverains européens et de nostalgiques de la monarchie.
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Plusieurs milliers de Grecs ont salué la mémoire de cet ex-monarque, mort à l'âge de 82 ans mardi dernier, devant la cathédrale orthodoxe de l'Annonciation d'Athènes (ou métropolitaine) où a été célébrée une messe.
La princesse Anne, sœur du roi d'Angleterre Charles III et cousine de Constantin, l'ancienne reine d'Espagne, Sophie, sœur de Constantin, ainsi que les rois et reines d'Espagne, de Suède, de Belgique, du Danemark et des Pays-Bas ont fait le déplacement à Athènes.
Le prince Albert II de Monaco, le prince héritier norvégien, le Grand-duc de Luxembourg et environ 200 invités étaient également réunis dans l'édifice relgieux pour une cérémonie privée dirigée par le chef de l'Eglise orthodoxe grecque, Iéronymos II.
Il a ensuite été transporté à l'ancienne résidence royale de Tatoï, à une trentaine de kilomètres au nord d'Athènes, où il a été enterré aux côtés des anciens membres de la famille royale, dont le roi Georges I, le premier de la dynastie danoise montée sur le trône de Grèce en 1863.
- "Peuple grec" -
Aux premières heures du jour, une longue file d'attente, des personnes affirmant généralement leurs convictions royalistes, s'était formée sur le parvis de la cathédrale, en plein centre d'Athènes, pour venir se signer ou embrasser le cercueil.
"Je suis venu honorer un Grec (...) Il a fait partie de notre histoire nous ne pouvons pas le nier", confiait à l'AFP dans la foule Nikos Karakas, un étudiant. Plus loin Kyriaki Vizinou, une retraitée, s'emportait: "On ne peut pas retirer un titre à un roi. Il est né pour devenir roi, il meurt en roi".
Profondément républicaine, l'immense majorité de la population hésitait entre indifférence et colère depuis que ce descendant de la famille royale de Schleswig-Holstein-Glücksburg est mort mardi dans un hôpital privé d'Athènes des suites d'une attaque cérébrale.
"Ce n'était pas notre roi (...) Le peuple grec a voté contre la monarchie. Mais (...) ça ne sert à rien de polémiquer, il faut respecter son enterrement", jugeait Giorgos Christodoulakis, qui tient un kiosque à journaux dans le centre-ville.
Au lendemain de la mort de Constantin, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis avait annoncé que ni lui, ni l'actuelle cheffe de l'Etat Katerina Sakellaropoulou ne se rendraient aux funérailles d'un roi déchu lors du rétablissement de la République, après la période sombre de la dictature des colonels (1967-1974).
M. Mitsotakis a d'ailleurs insisté samedi sur le fait que l'ancien roi était le chef du "Royaume de Grèce, qui n'existe plus".
A Athènes, seuls les drapeaux autour du Stade panathénaïque, le stade antique de la capitale grecque rénové pour les premiers Jeux olympiques modernes en 1896, ont été mis en berne.
- Médaille olympique -
En 1960, Constantin avait décroché une médaille d'or en voile aux Jeux olympiques de Rome. Il était également membre honoraire du Comité international olympique (CIO).
La mort de l'ex-monarque, qui a vécu quelque quarante ans en exil, a ravivé des plaies anciennes en Grèce.
Critiqué pour ne pas avoir alors empêché l'accession au pouvoir de la junte, Constantin avait quitté la Grèce en 1968 et vécu quarante ans à Londres, avant de rentrer dans son pays en 2013.
Dans son éloge funèbre, le fils aîné de Constantin, Paul, a déclaré que son père était monté sur le trône pendant une "période difficile" et avait quitté le pays pour éviter de provoquer "une nouvelle effusion de sang".
La monarchie en Grèce a été abolie par référendum en 1974 qui, avec une majorité de 70%, a déchu officiellement Constantin II.
Constantin Glücksburg a longtemps bataillé avec l'Etat grec qui avait confisqué les biens royaux.
Déchu de sa nationalité en 1994, il avait obtenu en justice la condamnation de la Grèce qui a dû verser 14 millions d'euros à la famille royale.