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Une longue queue pour manger les célèbres sandwichs à la merguez de la Fête de l'Humanité, jusqu'ici, rien d'anormal. Mais cette année, dans le grand rassemblement festif de la gauche, c'est un food-truck de saucisses vegan qui déchaîne les passions.
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En ce dimanche, troisième jour de fête organisée dans l'Essone, le stand de l'association de défense des animaux L214, qui vient pour la première fois à cet évènement, est encore victime de son succès: "Hier, notre service a commencé à 11h et nos cuisines étaient vides à 13h30", sourit Hugo Bouxom, chargé de campagne pour L214, qui gère le food-truck rouge et jaune appelé "Vegan merguez party".
"Nos stocks sont vides bien plus vite que prévu, alors que nos frigos sont remplis", ajoute-t-il, en se réjouissant de l'engouement autour des alternatives non-animales.
De nombreux responsables, de l'écologiste Sandrine Rousseau à l'insoumis Manuel Bompard, en passant par le socialiste Pierre Jouvet, sont passés pendant le week-end faire la promotion de cette alternative vegan à ce sandwich classique des manifestations.
"Cela envoie un signal, en tant que responsable politique, d'être là et de montrer qu'on est sur la bonne voie", explique à l'AFP le député LFI Carlos Martens Bilongo. "Vous voyez la file d'attente, il y a une heure d'attente à midi et demi", ajoute l'élu, qui attend lui-même patiemment son tour.
Quelques mètres devant lui, Emyde, étudiante de 18 ans, savoure enfin son sandwich - sauce mayonnaise. "Il faut savoir se remettre en question car l'urgence est climatique. Ok il faut garder la tradition de manger des trucs bons et des trucs gras tous ensemble, mais ça peut se faire aussi de façon éthique", explique-t-elle.
Fabien Roussel, qui avait été invité par L214, est finalement passé goûter les fameuses merguez dimanche dans l'après-midi.
"A la différence de vous, je suis quand même pour le développement de l'élevage en France (...) je préfère qu'on mange des produits qui viennent de notre agriculture, qui respectent l'animal, sans pesticide", a déclaré le secrétaire national du PCF, qui a précisé être "contre les fermes-usines" et "pour des exploitations familiales".