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A peine ouvert, le procès de six proches de Paul Pogba a fait l'objet d'une demande de renvoi de la défense, au motif de l’absence annoncée du footballeur à l’audience.
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Les six prévenus comparaissent pour leur implication dans ce que l'on a qualifié d'"affaire Pogba": du chantage, des pressions et même une séquestration sous la menace d'armes à feu dans le but de soutirer 13 millions d'euros au milieu de terrain, qui évoluait à l'époque des faits à Manchester United puis à la Juventus Turin.
Dès l’ouverture, Me Pierre-Jean Douvier, l’avocat du footballeur, avait annoncé que son client ne souhaitait pas venir et qu’il était à l’étranger.
Une annonce qui a irrité la défense. "La confrontation en audience publique permet à tous d’apprécier la crédibilité des uns et des autres. La présence de Paul Pogba est indispensable", a déclaré Me Yves Leberquier, avocat d’un des six prévenus.
Le tribunal est parti délibéré sur cette demande de renvoi du procès, censé durer jusqu'au 3 décembre.
Un peu plus tôt les avocats de la défense avaient formulé des demandes en nullité, pointant des erreurs de procédure au cours de l'instruction.
Au premier rang siègent cinq prévenus, des amis d'enfance de Paul Pogba et l'un de ses grands frères Mathias. Derrière lui, en habit traditionnel noir et vert, la mère des Pogba. Dans le box, un sixième homme, le seul à être en détention provisoire.
L'affaire a éclaté au grand jour fin août 2022 avec une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par Mathias Pogba dans laquelle il promettait des révélations sur son cadet. "Tout cela risque d'être explosif", avait déclaré Mathias, sans plus de précisions.
Cette vidéo énigmatique était suivie d'une autre dans laquelle le grand frère accusait Paul d'avoir marabouté Kylian Mbappé, son coéquipier chez les Bleus.
"Les déclarations récentes de Mathias Pogba (...) s'ajoutent à des menaces et des tentatives d'extorsion en bande organisée contre Paul Pogba", avaient alors affirmé les avocats de Paul Pogba ainsi que son agente Rafaela Pimenta.
L'international, qui venait juste de re-signer à la Juventus après six saisons à Manchester United, avait effectivement déposé plainte en Italie en juillet 2022 avant d'être entendu en France quelques jours plus tard.
Aux enquêteurs, il déclarait avoir été "piégé par des amis d'enfance" dans la nuit du 19 au 20 mars 2022, à une époque où il émargeait encore à Manchester.
Ces proches l'auraient enlevé et séquestré sous la menace de deux hommes cagoulés et armés de fusils d'assaut, pour lui réclamer 13 millions d'euros pour "service rendu", lui reprochant de ne pas les avoir aidés financièrement depuis qu'il était devenu joueur professionnel. Sur les 13 millions, il affirme avoir versé la somme de 100.000 euros.
Au cours de ses auditions, Paul Pogba a également raconté avoir subi des pressions de la part de ces amis au centre d'entraînement des Bleus à Clairefontaine, à Manchester où il avait une résidence, et au centre d'entraînement du club de Turin.
Il a aussi raconté avoir réglé une note de 57.227 euros dans la boutique Adidas des Champs-Elysées.
- "Une relation de frères" -
Ces proches du champion du monde 2018 ont nié fermement ces accusations. Pour leur défense, tous ont affirmé avoir eux-mêmes été victimes de violences et de pressions de la part des braqueurs cagoulés qui n'ont jamais été identifié.
Lors du procès, les cinq amis d'enfance seront jugés pour extorsion, enlèvement et association de malfaiteurs délictuelle.
Mathias Pogba, absent la nuit de la séquestration, est soupçonné d'avoir alors "commis des pressions contre son frère Paul et contre sa famille afin de s'assurer du paiement de la somme de 13 millions d'euros".
Il sera jugé pour tentative d'extorsion et association de malfaiteurs délictuelle.
Lors d'une audition devant la juge d'instruction il y a quelques mois, Paul Pogba avait raconté comment l'argent avait séparé les deux frères, installant une dépendance financière de Mathias envers lui: "Je voulais qu'on reprenne une relation de frères et pas une relation financière".
Les prévenus risquent entre cinq et dix années de prison.