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La trêve de trois jours avec l'Ukraine, ordonnée de façon unilatérale par le président russe Vladimir Poutine à l'occasion des commémorations de la victoire contre l'Allemagne nazie le 9 mai, est entrée en vigueur jeudi.
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"Le cessez-le-feu (...) à l'occasion du 80e anniversaire de la Grande Victoire, a commencé", a rapporté l'agence de presse officielle russe Ria Novosti.
L'Ukraine n'a jamais accepté cette trêve et l'a qualifiée d'opération de communication, appelant plutôt à un cessez-le-feu de 30 jours.
Quelques heures avant l'entrée en vigueur de l'ordre de M. Poutine à 21H00 GMT, la Russie et l'Ukraine ont échangé des attaques aériennes, entraînant la fermeture d'aéroports côté russe et faisant au moins deux morts côté ukrainien.
Le Kremlin a précisé que les forces russes respecteraient le cessez-le-feu mais qu'elles répondraient "immédiatement" si l'Ukraine lançait des attaques.
Vladimir Poutine a annoncé la trêve le 28 avril dans un geste "humanitaire", à la suite de pressions des Etats-Unis pour que la Russie mette un terme à l'assaut qu'elle mène depuis 2022 contre l'Ukraine.
Depuis son investiture en janvier, le président américain Donald Trump tente de négocier un cessez-le-feu durable entre Moscou et Kiev. Mais il n'a pas réussi à obtenir de concessions majeures de la part du Kremlin.
- Frustration à Washington -
En mars, Vladimir Poutine a rejeté une proposition conjointe américano-ukrainienne de cessez-le-feu inconditionnel et n'a depuis offert que de maigres contributions aux efforts de paix de M. Trump.
La Maison Blanche est de plus en plus frustrée par cette absence de progrès.
"Il est probablement impossible pour nous d'assurer une médiation complète sans au moins quelques négociations directes entre les deux parties", a déclaré mercredi le vice-président américain JD Vance.
L'Ukraine a dit qu'elle ne croyait pas que la Russie adhérerait à la trêve, et a accusé Moscou d'avoir commis des centaines de violations lors d'un précédent cessez-le-feu de 30 heures ordonné par le président russe à Pâques.
Dans la nuit de mardi à mercredi, l'armée russe a tiré cinq missiles balistiques et lancé 187 drones sur l'Ukraine, selon l'armée de l'air ukrainienne qui a affirmé avoir abattu deux de ces missiles et 81 drones.
A Kiev, une mère et son fils ont péri et sept autres personnes ont été blessées, dont quatre enfants.
L'Ukraine, dont environ 20% du territoire est occupé par l'armée russe, a pour sa part multiplié les attaques de drones contre la Russie ces derniers jours, perturbant le fonctionnement des aéroports de Moscou et d'autres villes.
- Inquiétudes pour le défilé -
Conséquence, depuis mardi, au moins 350 vols ont été annulés ou retardés et au moins 60.000 passagers ont été affectés, selon l'association des tour-opérateurs russes.
Ces attaques ont suscité des inquiétudes sur le déroulement en bon ordre des cérémonies du 9 mai.
Les premiers dirigeants étrangers ont commencé à arriver à Moscou, parmi lesquels les présidents chinois Xi Jinping, brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et vénézuélien Nicolas Maduro.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré mercredi que son pays prenait "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la sécurité des commémorations, dont le point d'orgue sera un défilé militaire vendredi sur la place Rouge.
Le président Zelensky a averti que l'Ukraine ne pouvait garantir la sécurité des dirigeants se rendant à Moscou, et souligné que la Russie avait "raison de s'inquiéter" pour la sécurité du défilé.
Les célébrations du 9 mai occupent une place centrale dans le culte patriotique promu par le pouvoir russe, qui a établi des parallèles entre l'offensive en Ukraine déclenchée en février 2022 et la guerre contre l'Allemagne nazie.
Rencontrée près d'une artère de la capitale sur laquelle passaient les véhicules militaires participant à la répétition générale du défilé, Valeria Pavlova, une étudiante russe de 22 ans, a dit à l'AFP avoir "du mal à croire" que les Ukrainiens observent ce cessez-le-feu provisoire.