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"Il faut écouter le mal-être des éleveurs sur les crises sanitaires", ont lancé les organisateurs du Salon international de l'élevage (Space) à la ministre de l'Agriculture sortante Annie Genevard, finalement présente à l'inauguration mardi, à quelques jours de nouvelles mobilisations agricoles.
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Plus de la moitié des animaux qui devaient être présentés à des concours ou des ventes n'ont pu venir au Space, 60% ayant été testés positifs à la fièvre catarrhale ovine (FCO) qui a explosé dans les grandes régions laitières du nord-ouest, touchant les vaches comme les brebis.
"Il y aura des conséquences à long terme", a déclaré devant la ministre Jean-Yves Rissel, responsable des présentations animales du salon, listant les pertes de lait, les avortements ou encore les conséquences psychologiques pour les éleveurs face à la mort et à la souffrance de leurs animaux.
Le gouvernement a lancé une campagne de vaccination en juillet, un début trop tardif selon certains éleveurs, même si les vaccins étaient disponibles avant.
"Le sanitaire, ça va être notre sujet dans les années qui viennent avec le changement climatique", a ajouté la ministre, quelques mois après le lancement des Assises du sanitaire, censées aboutir sur des "contrats sanitaires" de filière en 2026.
- Eradication -
Annie Genevard aurait aimé voir les vaches montbéliardes qu'elle affectionne, mais la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui a sévi cet été dans la région alpine, a limité leur présence au Space.
"On est en train de l'éradiquer", s'est félicitée la ministre auprès d'un autre éleveur à propos de la DNC, rappelant la stratégie de vaccination, de limitation des mouvements et de "dépeuplement" total des foyers.
Une position qui a de nouveau provoqué la colère de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole français, rejointe dans sa contestation de l'abattage systématique par la Coordination rurale, deuxième syndicat.
"On est en train d'éradiquer les éleveurs", s'est indigné le porte-parole national de la Confédération paysanne Stéphane Galais, après une action symbolique sur le stand du ministère pour mettre en scène "le meurtre" d'agriculteurs au nom de la "biosécurité" ou de "l'agro-industrie".
Un à un, une dizaine de militants se sont écroulés, couverts de faux sang, avant que des éleveurs ne prennent la parole pour témoigner.
En plus d'un fonds d'indemnisation pour les pertes directes et indirectes liées à la FCO, ils demandent au gouvernement une "vraie concertation" pour "imaginer les alternatives aux mesures d'abattage total (...) inhumaines".
- Mobilisations -
La Confédération paysanne a rejoint l'appel intersyndical à la mobilisation jeudi.
La FNSEA, premier syndicat, s'est distinguée en lançant, deux jours avant l'ouverture du salon, un appel à des mobilisations le 26 septembre.
Il faut "remettre le dossier agricole des importations sur le haut de la pile", a déclaré mardi à l'AFP le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, "parce qu'au moment où la France se cherche un gouvernement", l'Union européenne "avance" sur l'accord de libre-échange avec des pays du Mercosur, dénoncé par l'ensemble du monde agricole français, le gouvernement Trump "continue" à taxer et l'Ukraine exporte dans l'UE des produits qui ne sont "pas aux mêmes standards".
La mobilisation prendra la forme de "contrôles de produits dans les supermarchés" et dans les départements frontaliers, d'"interpellations des députés européens" ou de "mobilisations" devant les préfectures.
Après les grandes mobilisations de l'hiver 2024 et les défilés de tracteurs à Paris, la FNSEA avait indiqué ne pas vouloir participer au mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre pour éviter une "récupération politique".
Comme après la censure partielle de la loi Duplomb par le Conseil constitutionnel en août, le syndicat a fait le choix d'actions décentralisées, au moment où les grands travaux agricoles de l'été (vendanges, récoltes, descente d'estive) ne sont pas tous achevés.